En direct
A suivre

Le réalisateur de «Leaving Neverland», le documentaire accusant Michael Jackson de pédophilie, menacé de mort

Dans le documentaire, des anciennes victimes présumées du Roi de la pop décrivent les abus sexuels que ce dernier leur a faits subir enfants.[Jesse Grant / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP]

Dan Reed le réalisateur de «Leaving Neverland»a raconté au Guardian avoir été surpris par le flot d'insultes qui s'est abattu sur lui après la diffusion du documentaire à charge contre Mickael Jackson.

Dans le documentaire, des anciennes victimes présumées du «Roi de la pop» décrivent les abus sexuels que ce dernier leur a faits subir enfants.  

Depuis la diffusion du film en janvier, Dan Reed a dû faire face à des insultes et des menaces de mort. Pas de quoi destabiliser le journaliste cependant qui affirme avoir été déjà menacé par pire que les fans de Michael Jackson. «Je ne veux pas paraître blasé, mais j'ai reçu une attention indésirable de la part de gens dont je suis beaucoup plus effrayé que les fans de Jackson - des gens de la pègre et des organisations terroristes (sur lesquels Dan Reed a également tourné des films)», a-t-il indiqué au média britannique. 

Avant de préciser tout de même avoir été «surpris de voir à quel point le torrent d'abus était incessant», y compris des menaces et des courriels d'intimidation envoyés à sa société de cinéma.

Des fans le suivaient également pendant des évènements auxquels il participait pour manifester en brandissant des pancartes innoncentant le Roi de la pop ou encore en faisant retentir la musique de la star défunte en signe de protestation.

«La famille Jackson n'a pas contesté les faits»

«Dès l'annonce du film, les gens dénonçaient les victimes sans même savoir qui elles étaient. Ce n'était qu'une réaction instinctive : ces gars sont des menteurs. Et vous ne pouvez pas les défier avec des faits parce que c'est une question de foi pour eux et toute entorse à cette croyance est un blasphème», a-t-il estimé auprès du Guardian.

«La famille Jackson, a-t-il aussi souligné, n'a pas contesté les faits. Ils disent simplement : 'Notre frère était un gars adorable'.»

Les deux accusateurs de Michael Jackson loin des réseaux sociaux

Dan Reed a aussi expliqué ne plus regarder plus ses «mentions» sur le réseau social Twitter car «cela ne sert à rien», selon lui. Quant à Wade Robson et James Safechuck, les victimes présumées de Michael Jackson qui témoignent dans le documentaire, ils ont fait le choix de rester complètement à l'écart des réseaux sociaux, a raconté le réalisateur. 

«Cela leur donne un peu de calme. Je suis étonné de voir à quel point ils ont été sereins», a raconté ce dernier, avant d'ajouter : «Mais le film a été bon pour eux : ils ont l'impression que leur histoire a été racontée et est entrée dans la conversation publique.»

«Je pense que les gens qui ont vu le film ont trouvé Wade et James très crédibles», a enfin affirmé Dan Reed. 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités