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Pourquoi Donald Trump fait lui aussi face à une primaire républicaine ?

Il n'a pas de débat, ni vraiment de meeting pour convaincre les électeurs républicains de le choisir, mais Donald Trump est bien en pleine primaire afin d'assurer sa présence à sa réélection en novembre prochain.

Il est en effet de coutume d'organiser un scrutin à l'intérieur du parti même si le président sortant est républicain (c'est également le cas chez les démocrates). Mais cela n'a pas lieu d'inquiéter Donald Trump, qui remporte sans effort chacun des Etats où les votes se déroulent. Son seul concurrent est actuellement William Weld, un ancien gouverneur du Massachusetts. 

Sauf qu'au 8 mars, ce dernier n'a remporté qu'un seul et unique délégué pour le soutenir lors de la convention nationale des républicains à Charlotte en août 2020. Un chiffre bien maigre face aux 833 acquis par Donald Trump. Cela est tout sauf une surprise, car les primaires qui ont lieu alors qu'un président se représente sont avant tout un plébiscite et une formalité.  

Deux présidents proches de l'échec

Avant que le système de primaire tel qu'il existe aujourd'hui soit mis en place, 4 présidents n'ont pas obtenu la nomination de leur parti : John Tyler (1844), Millard Fillmore (1852), Andrew Johnson (1868) et Chester Arthur (1884). Mais dans l'histoire moderne américaine, cela n'est jamais arrivé. 

Deux anciens présidents sont cependant passé près de la défaite lors de ces primaires : Gerald Ford et Jimmy Carter. Concurrencés respectivement par Ronald Reagan en 1976 et Ted Kennedy en 1980, les deux ont fini par remporter l'investiture, avant de se faire balayer lors de la présidentielle. 

Pour éviter un tel scénario, les partis évitent toujours de placer des cadres face au président sortant. C'est pour cela que Donald Trump n'affronte que des anciens élus qui n'ont plus vraiment de responsabilités ni de chance de l'emporter. À tel point que plusieurs scrutins des primaires ont été annulés. C'est le cas du Nevada, de l'Arizona, de la Caroline du Sud ou encore du Kansas. Dans ce contexte, il n'y a donc aucun doute quant à la présence de Donald Trump lors de l'«election day» le 3 novembre 2020. 

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