En pleine pandémie de coronavirus, un autre virus est surveillé de près aux Etats-Unis. Identifié pour la première fois en 2015, «Alaskapox», ou «virus Alaska», a fait l'objet d'un rapport des services de santé de l'Alaska, qui ont indiqué cette semaine qu'un second cas avait été répertorié.
Il s'agit d'une femme habitant à Fairbanks, qui au mois d'août avait ressenti des symptômes inhabituels : douleur à l'épaule, fièvre et fatigue. Elle présentait une lésion au bras, ainsi que des rougeurs. Les médecins ont alors découvert que cette lésion avait été provoquée par l'Orthopoxvirus. La patiente a guéri en six semaines.
Le premier cas d'orthopoxvirus en 2015 avait été signalé également à Fairbanks, chez une patiente présentant les mêmes symptômes. Elle avait également guéri en six semaines.
A l'heure actuelle, il n'existe pas de preuve qu'une transmission d'humain à humain est possible, de même qu'une transmission de l'animal à l'humain n'est pas certaine.
«Il est rassurant que dans les deux cas, les infections ont causé des maladies qui ont guéri d'elles-mêmes, ont souligné les services de santé de l'Alaska. Toutefois, ont sait encore peu de choses sur l'épidémiologie et la pathologie liée à l'Alaskapox».