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« Very Nice! » : le Kazakhstan adopte Borat pour promouvoir le tourisme

Le slogan de la campagne lancée par le Kazakhstan.[Capture Youtube]

Entre Borat et le Kazakhstan, l'heure est à la réconciliation. Le pays d'origine du personnage incarné par Sacha Baron Cohen a décidé d'utiliser la fameuse expression prononcée à plusieurs reprises dans les films - « very nice! » - dans une campagne destinée à promouvoir le tourisme.

Alors que la suite du premier film mettant en scène Borat vient de sortir en exclusivité sur Amazon Prime Video, quatorze ans après le premier, le ministre kazakh du tourisme, Kairat Sadvakassov, a dévoilé la nouvelle campagne de promotion du tourisme. Comme il l'a déclaré au Huffington Post, l'expression utilisée par Borat «offre une description parfaite de l'immense potentiel touristique du Kazakhstan, d'une manière courte et que l'on retient facilement». «La nature au Kazakhstan est 'very nice', sa nourriture est 'very nice', et ses habitants, malgré les plaisanteries de Borat, sont parmi les plus sympathiques du monde, a-t-il déclaré. Nous souhaitons que tout le monde puisse découvrir par soi-même le kazakhstan en 2021 et au-delà, afin qu'ils puisse constater que le pays natal de Borat est plus sympa que ce qu'ils ont entendu.»

Le pays a ainsi mis en place toute une campagne reprenant le slogan «Very nice !». On y voit des touristes boire du lait de jument fermenté (« very nice ! »), s'émerveiller sur l'architecture locale (« very nice! », poser avec des Kazakhs en costume traditionnel («very nice !»)... 

L'idée de cette campagne a été trouvée par un Américain, Dennis Keen, qui a voyagé au Kazakhstan dans le cadre d'un échange scolaire puis a étudié avec un professeur kazakh à l'Université de Stanford, et s'est installée depuis dans la capitale kazakhe, Almaty, où il organise des visites pour les touristes. 

Le Kazakhstan a ainsi trouvé un moyen de redorer son image à l'étranger, que sa réaction lors de la sortie du premier Borat, en 2006, n'avait pas contribué à améliorer. A l'époque, le gouvernement avait acheté des encarts publicitaires dans les journaux américains pour contester certains éléments du film et tenter de présenter le pays comme moderne et ouvert sur le monde. 

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