En Californie du Nord, un violeur en série, qui avait semé la terreur pendant une quinzaine d'années, a été condamné ce vendredi 18 décembre. Il a écopé de près de 900 ans de prison.
Entre 1991 et 2006, neuf femmes de six contés de Californie du Nord avaient été agressées sexuellement. L'homme, qui sévissait de nuit, entrait chez elles par effraction, les attachait et les violait à plusieurs reprises. Certaines avaient également été kidnappées et emmenées vers un distributeur automatique de billets, et leurs comptes en banque avaient été vidés par leur agresseur.
A l'époque, les victimes avaient été entendues par des agents. Leurs témoignages et l'ADN retrouvé à leur domicile semblaient désigner un seul et même coupable. Or, l'individu à qui appartenait cette preuve génétique ne figurait pas dans les fichiers de la police.
Un indice 27 ans après
Plus d'une décennie après les faits, en 2018, l'ADN a enfin parlé : pour ce faire, les enquêteurs ont eu recours à la généalogie génétique, permettant d'établir une liste de proches plus ou moins éloignés du criminel. Cette technique innovante leur a permis de remonter jusqu'a Roy Charles Waller, un employé de la prestigieuse université californienne de Berkeley, en quelques jours seulement.
Aujourd'hui âgé de 60 ans, Roy Charles Waller, surnommé «the NorCal Rapist» («le Violeur de Californie du Nord»), a finalement été condamné à 897 ans de prison. «Les victimes ont attendu pendant des décennies que justice soit faite et c'est seulement grâce à la généalogie génétique que Waller a pu être arrêté», a déclaré le procureur du district de Sacramento.
Roy Charles Waller, the notorious NorCal Rapist, sentenced to 897 years for kidnapping and sexually assaulting nine women over a 15-year period.https://t.co/XoFAlP5s13
— San Francisco Chronicle (@sfchronicle) December 18, 2020
De son côté, Roy Charles Waller continue de clamer son innocence.