En direct
A suivre

Il y a un an, la Chine annonçait la première mort d’un malade du coronavirus

Le 11 janvier 2020, la Chine annonçait la toute première mort d’un malade du coronavirus sur son territoire, à Wuhan, le berceau de la pandémie. Un an plus tard, la vie a repris son cours dans la métropole chinoise, mais la résurgence de l’épidémie près de Pékin inquiète les autorités.

Peu d’informations ont été divulguées concernant cette première victime du coronavirus. La Chine avait simplement indiqué qu’il s’agissait d’un homme âgé de 61 ans, qui avait l’habitude de se rendre au marché de Huanan, un grand marché de fruit de mer et d’animaux sauvages à Wuhan, qui aurait été un terrain propice à la propagation du coronavirus, et qui reste encore fermé aujourd'hui. La vie dans la métropole chinoise a depuis repris son cours, et aucune commémoration n'est prévue. 

La pandémie s’est quant à elle propagée à l’échelle mondiale, faisant au total plus d’1,9 million de morts, mais a été, officiellement, contenue en Chine. Les autorités revendiquent environ 4.600 morts, soit environ 10 fois moins qu'en France, alors que la population chinoise est 20 fois plus importante que celle de l'Hexagone. 

Les autorités se félicitent d’avoir réussi à contenir cette pandémie. Comme le rappelle le New York Times, une exposition a été organisée à Wuhan pour mettre en lumière les actions de la ville contre la propagation du virus, le travail des services de santé, et la réalité du confinement de 76 jours qui avait été imposé au printemps dernier. Aucune mention n’est cependant faite sur les médecins qui ont lancé l’alerte après avoir pris en charge des patients malades, et découvert ce nouveau virus. 

Regain de l'épidémie à Pékin

Pourtant, les autorités s’inquiètent et resserrent les vis, après la découverte d’un nouveau foyer de contamination près de Pékin. 500.000 habitants de villages proches de la capitale ont été confinés ce lundi, jusqu’à l’organisation d’un dépistage massif de la population.  

La source du foyer n’a pas encore été identifiée, mais il semble tout de même de petite taille. Si les autorités sont si réactives à l’annonce de nouveaux cas de contamination, c’est parce qu’elles tentent d’endiguer l’épidémie au maximum avant les célébrations du Nouvel An lunaire, l’une des principales fêtes chinoises, qui aura lieu le 12 février prochain. 

Une équipe de dix experts de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) est par ailleurs attendue en Chine ce jeudi, pour enquêter sur l’origine du coronavirus, après un premier report. Ils devraient être mis en quarantaine à leur arrivée sur le sol chinois, et auront un délai de cinq à six semaines pour réaliser leur enquête.

Retrouvez toute l'actualité sur le coronavirus ICI 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités