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Vidéo : un avocat se retrouve coincé avec un filtre chat en pleine audience sur Zoom

Le juge Roy Ferguson a partagé la séquence sur Twitter pour rendre hommage au «dévouement de la profession juridique».[Capture d'écran Youtube]

«Je suis là, je ne suis pas un chat», a cru bon de préciser cet avocat, en pleine audience sur Zoom. Mardi 9 février, au Texas, il participait à une visioconférence avec le juge Roy Ferguson, quand ce dernier lui a fait remarqué qu'un filtre était activé. Ne sachant pas comment le retirer, l'avocat a proposé de poursuivre ainsi... sous les traits d'un chaton.

A cause de la pandémie de coronavirus, la justice américaine est bien souvent contrainte de se tenir en visioconférence. Mais tout le monde ne maîtrise pas les outils tels que Zoom. Si bien que le juge Roy Ferguson a profité de cette mésaventure amusante pour faire un peu de pédagogie.

Sur Twitter, il a partagé la vidéo de cet échange peu banal, en donnant quelques conseils : «Si un enfant a utilisé votre ordinateur, avant de rejoindre une audience virtuelle, vérifiez les paramètres vidéos de Zoom pour vous assurer que les filtres sont désactivés».

La séquence permet d'entendre les difficultés de l'avocat, dont le visage a disparu derrière un filtre lui faisant prendre l'apparence d'un chaton blanc. S'inquiétant d'abord de savoir si le juge peut l'entendre, il avoue, un peu confus, ne pas savoir comment retirer le filtre.

«J'ai demandé à mon assistante, elle a essayé mais... Je suis prêt à poursuivre comme ça. Je suis là, je ne suis pas un chat», finit-il par conclure. Interrogé par Vice, l'avocat a expliqué qu'il utilisait l'ordinateur de sa secrétaire : «pour une quelconque raison, elle avait ce filtre activé». La vidéo ne le montre pas, mais il confirme avoir pu se débarasser de sa tête de chat pour la suite de l'audience.

L'anecdote est sans aucun doute amusante mais, pour Roy Ferguson, elle montre surtout «le dévouement de la profession juridique à faire en sorte que le système de justice continue de fonctionner en ces temps difficiles».

Ce jour-là, l'avocat-chat plaidait pour défendre un client accusé d'avoir fui les Etats-Unis avec de l'argent de contrebande. Aussi, le juge salue sa «grâce» et son «professionalisme», sans manquer de souligner avec humour le caractère exceptionnel de l'événement : «Ce chaton vient de faire une annonce officielle sur un cas du 394e district».

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