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L'un des plus grands joaillers du monde ne vendra plus que des diamants fabriqués en laboratoire

Pandora s'inquiète des répercussions sur l'environnement et des méthodes de travail dans les mines Pandora s'inquiète des répercussions sur l'environnement et des méthodes de travail dans les mines[Noam Galai / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP]

Un changement qui se veut éthique. Ce 4 mai, le bijoutier danois Pandora a fait savoir qu'il ne vendrait plus que des diamants fabriqués dans des laboratoires.

L'objectif est de ne plus fabriquer des pièces avec des pierres précieuses trouvées dans des mines. Alexander Lacik, directeur général, a expliqué à la BBC que c'était «la bonne chose à faire», notamment pour des raisons sociales et environnementales. La marque a notamment mis en avant que les conditions de travail dans les mines étaient particulièrement mauvaises. 

De plus, pour l'un des leaders du secteur, le choix se veut également économique. Les diamants créés artificiellement sont en effet bien moins coûteux que les naturels. C'est l'une des raisons qui expliquent que leur production est en hausse. France 2 expliquait ainsi fin 2020 que le marché était en augmentation constante de 15% par an. 

Un premier prix à moins de 300 euros

De l'autre côté, la prise de conscience concernant les diamants naturels et le confinement accélère leur baisse de production. Les principaux pays concernés par l'effondrement de ce marché sont la Russie, le Canada, le Botswana et l'Australie d'après la BBC. 

Pour Pandora, la décision ne va pas drastiquement changer le catalogue, puisque les diamants n'étaient pas au centre de l'image de la marque, qui vend près de 100 millions de bijoux par an. D'après Alexander Lacik, le premier prix pour un diamant de laboratoire sera 250 livres (288 euros). Reste à savoir si cette politique réussira à attirer de nouveaux clients dans les années à venir.

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