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Blackface : en voulant dénoncer le racisme, une influenceuse crée la polémique

L'influenceuse est très critiquée sur les réseaux sociaux L'influenceuse Jazz Correia est très critiquée sur les réseaux sociaux[Capture écran Instagram - jazztvshow]

Un «challenge» qui pose question. Ce 1er juin, la candidate de téléréalité et influenceuse Jazz Correia a invité ses abonnés à se peindre la moitié du visage «dans la couleur opposée à la nôtre» afin, selon elle, de dénoncer le racisme.

«Il est temps d'arrêter de laisser la parole à des gens aussi bêtes à des âges trop avancés comme ça», s'est agacé Bilal Hassani sur Twitter, l'une des premières personnalités à réagir à la polémique. Les internautes estiment en effet que la jeune femme a utilisé une blackface, et que quelles ques soient ses intentions, la forme de son message utilise les codes d'une pratique raciste. 

Face au flot de critiques, Jazz Correia a retiré sa publication sur Instragram, mais s'est longuement expliquée dans des stories. Convaincue du bien-fondé de sa démarche, elle assure qu'elle ne s'excuse pas : «je ne trouve pas du tout que l'idée était mauvaise». Pour répondre à ceux qui l'accusent de racisme, l'influenceuse cite notamment une prise de parole effectuée sur ses réseaux sociaux dans laquelle elle défendait le livreur agressé à Cergy, mais aussi un projet d'adoption. 

«un danger public»

«Je vous ai toujours dit qu’avec Laurent on avait pour projet d’adopter un bébé africain. Si un jour j’ai ce bébé, je serais trop contente et trop fière de faire une photo de mon nouveau bébé avec Chelsea et Cayden. Ce seront des frères et sœurs d’une mixité de couleur», déclare-t-elle. Un argument qui n'aura su convaincre la majorité des internautes. 

Bilal Hassani a notamment estimé que l'influenceuse était «un danger public pour sa jeune génération de followers en publiant des choses pareilles et en les faisant passer pour de "bonnes actions" sachant très bien qu'elle engendre du MAL autour d'elle». Jazz Correia n'est pas la première personnalité à se faire épingler pour des accusations de blackface. En 2017, Antoine Griezmann avait été contraint de s'excuser, tout comme le Premier ministre canadien Justin Trudeau en 2019. 

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