Dans son projet de loi sur les langues officielles, le gouvernement de Justin Trudeau entend bien faire du français, l'unique langue officielle du Québec.
Depuis 1969, l’anglais et le français sont les deux langues officielles de tout l’Etat. La reconnaissance du français comme langue officielle « constitue un geste sans précédent de la part du gouvernement Trudeau, d’autant que tous les gouvernements libéraux précédents se sont faits d’abord et avant tout l’apôtre du bilinguisme officiel d’un bout à l’autre du pays », peut-on lire dans La Presse.
Le soutien du français au Québec est devenu un sujet primordial pour certains. Au printemps dernier, la Chambre des communes avait tenu un débat sur le recul du français au Québec, à la demande du Parti conservateur.
Renforcer la langue française
Afin de consolider cette ambition de conservation du français au Québec, un projet de loi est à venir. En février dernier déjà, Mélanie Joly, la ministre des Langues officielles, souhaitait que les employés travaillant pour des entreprises à charte fédérale, comme les banques et les sociétés de télécommunications, aient le droit de travailler en français au Québec.
Des mesures qui s’appliqueront aux régions du pays comptant un bassin important de francophones.
Rassurer les «minorités de langues officielles»
Craintives, les organisations qui représentent la minorité anglophone ont dû être rassurées par la ministre Mélanie Joly et David Lametti, ministre de la Justice. Des organisations qui se sont montrées particulièrement inquiètes de voir Ottawa abandonner son rôle historique envers les minorités de langues officielles.
A noter que Justin Trudeau a été ouvertement critiqué par certains experts, éditorialistes et chroniqueurs anglophones pour son soutien à cette mesure en faveur de la langue française.