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Lady Diana : le médecin qui a tenté de la sauver revient pour la première fois sur «ce drame qui a marqué sa vie»

Le véhicule avait percuté un pilier dans le pont de l’Alma. À l’arrivée des secours, la mère des princes William et Harry se trouvait entre la vie et la mort. [Jacques DEMARTHON / AFP]

Le docteur Monsef Dahman, qui a pris en charge Lady Diana après son tragique accident la nuit du 31 août 1997, sort pour la première fois du silence.

Vingt-quatre ans après les faits, le médecin, aujourd’hui chirurgien à l’hôpital d’Antibes, s’est exprimé pour le Daily Mail le 18 juin dernier, mais aussi pour Nice Matin, ce 19 juin. A l’époque, il travaillait à la Pitié-Salpétrière, à Paris. Il se souvient d’« une journée assez calme », bousculée brutalement par l’appel de « Bruno Riou, l’anesthésiste de garde en chef », qui lui demande de se rendre aux urgence.

« Je me reposais dans la salle de garde lorsque j'ai reçu un appel de Bruno Riou, l'anesthésiste de garde en chef, qui m’a dit de me rendre aux urgences. On ne m'a pas dit que c'était Lady Diana, mais qu'il y avait eu un grave accident impliquant une jeune femme. »

Le chirurgien dit se douter alors que quelque chose d'inhabituel est survenu car « l'organisation de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière était très hiérarchisée. Ainsi, lorsque vous receviez un appel d'un collègue de haut niveau, cela signifiait que l'affaire était particulièrement grave », explique-t-il.

Marqué à vie par le décès

Il sera informé du fait que la jeune femme en question est la princesse de Galles uniquement à son arrivée. Elle souffrait d’une « hémorragie interne très sérieuse » qui avait nécessité de nombreuses perfusions sanguines, précise-t-il.

Vers 2h15, Lady Diana est victime d’un arrêt cardiaque, qui nécessite un massage, avant que Bruno Riou, l’anesthésiste, ne lui demande de réaliser une opération chirurgicale.  À 4 heures du matin, l'équipe, dirigée par Alain Pavie, finit par conclure qu’il n’y a plus rien à faire. Une « décision collégiale », souligne Monsef Dahman. « Nous nous sommes battus dur, nous avons beaucoup essayé, vraiment énormément », insiste-t-il.

Malgré tout, la princesse finira par succomber à ses blessures. Un drame qui a bouleversé le chirurgien. « Quand c’est une princesse et que vous suivez ses funérailles avec des milliards d’autres personnes et que vous avez essayé de la sauver, cela vous marque évidemment. Cela vous marque toute votre vie. »

 

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