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À travers le monde, le variant Delta s’impose petit à petit et fait craindre une nouvelle flambée des cas

Certains pays voient leur nombre de cas augmenter considérablement Certains pays voient leur nombre de cas augmenter considérablement. [Martin BUREAU / AFP]

De Moscou à Londres en passant par Washington, le variant Delta est sous haute surveillance. Originaire d'Inde, ce variant du coronavirus est particulièrement contagieux et se diffuse rapidement ces derniers jours.

Au Royaume-Uni, où les nouveaux cas continuent d'augmenter, une population est particulièrement touchée : les non vaccinés. En effet, comme le démontre l'étude ZOE Covid, réalisée en partenariat avec le King's College, 77% des nouveaux cas positifs n'ont reçu aucune dose. Le variant est également prédominant chez les plus jeunes, car la campagne de vaccination pour leur tranche d'âge a commencé plus tard. 

En Russie, la progression du variant est exponentielle. Alors que le nombre de contaminations stagnait aux alentours de 8.000 cas quotidiens en avril et en mai, il dépasse ce 21 juin les 17.000. A Moscou, ville la plus touchée, plusieurs restrictions ont ainsi été mises en place. 

Un contexte surveillé de près en Europe, où les dirigeants montrent d'ailleurs leurs inquiétudes. Et pour cause, au Royaume-Uni ou au Portugal, plus de 90% des nouveaux cas sont issus du variant Delta. Le 18 juin dernier, à l'occasion d'un dîner à Berlin, Emmanuel Macron et Angela Merkel ont par exemple appelé à la plus grande vigilance à l'occasion des grandes manifestations, et notamment l'Euro de football. 

Des symptômes plus doux ? 

En France, plusieurs clusters ont déjà été repérés. L'un d'entre eux, découvert la semaine dernière dans un collège de l'Essonne, était composé de six personnes.

L'une des inquiétudes du côté scientifique est la faiblesse des symptômes chez les plus jeunes. Tim Spector, chercheur anglais au King's College a ainsi déclaré que les symptômes n'étaient pas forcément les mêmes que pour la souche originale. «Le numéro 1 est le mal de tête, suivi du mal de gorge, du nez qui coule et de la fièvre», explique-t-il, assurant que cela pourrait entraîner un relâchement chez certains. Il assure ainsi que «les gens pensent qu'ils n'ont qu'un rhume saisonnier, vont aller faire la fête et le diffuser à six personnes». Malgré les bons chiffres de la pandémie ces dernières semaines, la prudence reste donc de mise. 

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