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Euro 2021 : elle se déclare malade pour assister à la demi-finale Angleterre-Danemark, son chef la reconnaît à la télé

La jeune femme a confié avoir «un peu de regrets». [Capture d'écran Instagram].

Sa passion pour le football a été plus forte. La presse britannique se fait l'écho de l'histoire de Nina Farooqi, une femme de 37 ans qui, le 7 juillet dernier, a inventé une excuse pour échapper au travail et assister à la demi-finale de l'Euro opposant l'Angleterre au Danemark. Mais, repérée dans les tribunes par son patron, elle s'est fait licencier.

Les médias anglais, parmi lesquels The Telegraph, expliquent ainsi que Nina Farooqi avait d'abord demandé un congé en bonne et due forme pour pouvoir quitter son entreprise de travaux publics et se rendre au stade de Wembley à Londres.

Sauf que, en pleine période de vacances, son employeur manquait de personnel et n'a pas pu honorer la demande de la jeune femme.

C'est donc dans ce contexte que la Britannique a pris le risque de s'inventer une maladie pour pouvoir sauter dans le premier train reliant Leeds (au nord de l'Angleterre) à la capitale britannique.

Mais pas de chance pour Nina : au moment du but égalisateur des Three Lions, une caméra de télévision a zoomé sur elle et son amie alors en pleine euphorie.

Son visage sur les écrans du monde entier

Pire encore, le visage de Nina est également apparu dans une story Instagram de la présentatrice de la BBC Stacey Dooley, très populaire outre-Manche.

La jeune femme le confesse bien volontiers : quand elle a regardé son téléphone à la mi-temps, elle ne se faisait déjà plus trop d’illusions quant à son avenir professionnel.

Et pour cause : son visage s’affichait en gros sur les écrans de télévision et de smartphones du monde entier. Des amis de Nina, établis en Australie et aux États-Unis, l’ont même contactée pour lui dire qu’ils l’avaient vue.

Dans ces conditions, il n'est pas étonnant que son patron l'a, lui aussi, vu à la télévision et reconnue.

Aucun regret

La sentence est tombée ainsi dès le lendemain matin. Au moment où Nina Farooqi devait reprendre le train, son employeur l'appelle pour lui dire qu'il ne fallait pas qu'elle se donne la peine de venir travailler.

«Ils m’ont dit qu’ils m’avaient vue au match et j’ai été honnête. Mais ils n’ont montré aucune compassion», a indiqué Nina au Daily Telegraph.

Pour autant, si elle confie bien volontiers avoir «un peu de regrets» car «personne ne veut se faire virer», l'un dans l'autre elle aurait «aussi regretté d’avoir raté le match». Alors si c'était à refaire, «je le referais», conclut la jeune femme. 

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