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«Syndrome de La Havane» : des symptômes similaires observés chez des diplomates américains basés à Vienne

Cet ensemble de symptômes neurologiques inclut des problèmes d'équilibre et de vertige, de coordination, de mouvement des yeux, ainsi que de l'anxiété et de l'irritabilité. [Stefani Reynolds / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP]

Des symptômes neurologiques comparables à ceux qui avaient été observés chez des diplomates américains à la Havane (Cuba) entre 2016 et 2018 ont été détectés chez des officiels américains basés à Vienne. Les Etats-Unis et l'Autriche ont annoncé enquêter sur ces problèmes de santé.

Le New Yorker a affirmé vendredi que depuis l’entrée en fonctions de Joe Biden cette année, environ deux douzaines d’agents de renseignement, de diplomates et d’autres fonctionnaires américains à Vienne avaient signalé des problèmes similaires au «syndrome de La Havane».

Washington et Vienne, qui prennent très au sérieux ces symptômes, recherchent activement les origines de ces maux. Le ministère autrichien des Affaires étrangères a ainsi indiqué dans un communiqué qu’il «travaillait avec les autorités américaines à une enquête conjointe, conformément à notre rôle d’État hôte».

Un porte-parole du département d’État américain a quant à lui déclaré qu’ils «enquêtaient énergiquement sur des informations faisant état d’éventuels incidents de santé inexpliqués» au «sein de la communauté de l’ambassade des États-Unis à Vienne ou partout où ils sont signalés».

Des problèmes d'équilibre et de vertige, de coordination...

Cet ensemble de symptômes neurologiques, qualifié de «brouillard cognitif» par ceux qui en souffrent, inclut des problèmes d'équilibre et de vertige, de coordination, de mouvement des yeux, ainsi que de l'anxiété, de l'irritabilité. Surnommé «syndrome de La Havane», il tient son nom de la capitale cubaine dans laquelle ces symptômes avaient été observés pour la première fois chez des diplomates américains en poste entre 2016 et 2018. En 2018, des maux similaires avaient frappé des diplomates américains à Canton, en Chine. 

La Russie est soupçonnée d'être derrière ces attaques, même si leur mécanisme n'a pas encore été expliqué. Des scientifiques ont émis l'hypothèse qu'elles pourraient provenir de micro-ondes pulsées. Depuis les premières attaques à Cuba en 2016, puis en Chine, les scientifiques et les médecins ont débattu des causes et des effets, sans parvenir à une conclusion unanime.

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