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Terrorisme : 40 jihadistes tués par l’armée française au Burkina Faso

La force Barkhane a neutralisé de nombreux terroristes. [MICHELE CATTANI / AFP]

Les soldats français de l'opération Barkhane ont éliminé 40 jihadistes au Burkina Faso, impliqués dans les récentes attaques dans le nord du Bénin voisin qui ont fait 9 morts, dont un ancien militaire français.

Après ces trois attaques à la bombe artisanale ayant fait également 12 blessés parmi les équipes chargées de la sécurité du parc naturel W, la force Barkhane, «alertée par ses partenaires béninois et burkinabè, (…) a engagé des capacités aériennes de renseignement pour localiser ce groupe armé» responsable des attentats avant d'effectuer jeudi des frappes aériennes dans lesquelles 40 jihadistes ont été tués, a détaillé un communiqué de l’armée française.

«Dans la matinée du 10 février, après avoir localisé et identifié une première colonne de terroristes se déplaçant à moto, en accord et en coordination permanente avec les autorités burkinabè, une première frappe aérienne a été effectuée par un drone Reaper alors que la colonne venait de pénétrer sur le territoire burkinabè (et) une dizaine de terroristes ont été neutralisés», selon l'état-major.

Les Mirage 2000 en action

«L'engagement d’une patrouille de chasseurs Mirage 2000 a permis de procéder à trois nouvelles frappes visant des regroupements de terroristes à proximité du lieu de la première frappe», au cours desquelles «plus d'une trentaine de terroristes ont été neutralisés, un pick-up et plus d'une dizaine de motos ont été détruits», a ajouté le communiqué.

Le Bénin était jusqu’à récemment considéré comme un pays stable en Afrique de l'Ouest, région où de nombreux groupes jihadistes liés à al-Qaida et à Daesh opèrent. Une récente série de raids frontaliers dans les pays situés au sud du Sahel a cependant confirmé les craintes que ces terroristes sévissant au Mali, au Niger et au Burkina Faso cherchent à progresser vers la côte.

La France, qui combat les jihadistes au Sahel depuis neuf ans, pourrait bien annoncer dans les prochains jours le retrait de ses troupes du Mali, alors que la junte au pouvoir à Bamako témoigne d'une hostilité croissante à l'égard de la présence française. Paris conserve néanmoins la ferme intention de continuer à lutter contre la propagation du jihadisme dans la région. L'état-major souhaite y renforcer ses activités de coopération et fournir des capacités-clés aux états-majors locaux.

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