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Corée du Sud : pourquoi toute la population pourrait rajeunir d'au moins un an dès le 10 mai

La Corée du Sud a sa propre méthode pour définir l’âge d’un individu. [Anthony WALLACE / AFP]

Le conservateur Yoon Suk-yeol, élu président de Corée du Sud le 9 mars, envisage à partir du 10 mai, jour de son investiture, de supprimer le système national d’âge coréen. Conséquence directe : l’ensemble de la population pourrait rajeunir d’au moins un an, voire deux dans certains cas.

En effet, comme le rappelle RFI, le pays possède la particularité d’avoir sa propre méthode pour définir l’âge d’un individu, bien différente de celle que l'on connaît en France et partout ailleurs dans le monde, établie selon les jours, mois et années de naissance.

Basée sur un mode de calcul ancestral, la méthodologie actuellement en vigueur au «pays des matins calmes» consiste en premier lieu à comptabiliser pour un Sud-Coréen les quelque neuf mois passés dans le ventre de sa maman, puis d’arrondir cette période de grossesse à un an de vie.

Mais ce n’est pas tout puisque l’autre singularité tient au fait que chaque individu souffle ses bougies, non pas à la date anniversaire du jour de sa naissance, mais bien le 1er janvier, soit au passage du nouvel an sur le calendrier grégorien. Ainsi, un bébé né en Corée du Sud le 30 décembre 2021 avait déjà… 2 ans le 1er janvier 2022.

La volonté de Yoon Suk-yeol de supprimer prochainement le système national d’âge coréen, comme son équipe l’a laissé entendre, mettra fin à une forme d’injustice mais également à un certain nombre de complexités administratives. Néanmoins, elle pourrait en créer de nouvelles, notamment chez les jeunes majeurs qui risquent bientôt… de redevenir mineurs.

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