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Guerre en Ukraine : Paris confirme le don à Kiev d'un laboratoire mobile d’analyses ADN

Ce dispositif a été utilisé lors du crash d'un avion de la compagnie allemande Germanwings dans les Alpes françaises en 2015, et pour l'attentat de Nice, le 14 juillet 2016.[JOHN MACDOUGALL / AFP]

La France a confirmé vendredi le don d'un laboratoire mobile d'analyses ADN à Kiev, assurant qu'elle continuerait d'apporter son soutien «à la lutte contre l'impunité» en Ukraine, où la guerre est émaillée d'accusations de crimes de guerre.

Chose promise, chose due. Vendredi, la France a confirmé qu’elle doterait l’Ukraine d’un laboratoire mobile d’analyses ADN, le LAB’ADN. Cet outil offre la possibilité de réaliser des analyses ADN dans le but de stocker et analyser des preuves de crimes de guerre, crimes contre l’humanité et crimes de génocide. Une fois récoltées, les données seront redistribuées aux enquêtes pénales ouvertes par l’Ukraine, par les autorités judiciaires des États membres de l’UE et par la Cour pénale internationale.

«Le centre de crise et de soutien du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères a fourni le 14 juillet 2022 à la procurature générale d’Ukraine un laboratoire mobile neuf dédié à l’analyse rapide et l’expertise ADN», indique le Quai d'Orsay dans un communiqué. «Ce LAB’ADN est un dispositif (...) permettant d'opérer rapidement des analyses génétiques d’une grande quantité de prélèvements biologiques», ajoute le ministère français des Affaires étrangères. 

Imposer une justice internationale

L'annonce du don du laboratoire mobile avait été faite par Emmanuel Macron lors de sa visite en Ukraine en juin. Le chef de l'Etat français avait insisté sur l'importance «de faire en sorte que les crimes de guerre» commis sur le sol ukrainien «dont le monde entier a été le témoin ne restent pas impunis», et que «le droit et la justice internationales s'imposent».

L'Ukraine, mais aussi l'ONU et de nombreuses ONG de défense des droits de l'homme, dénoncent des crimes de guerre, voire des crimes contre l'humanité, commis par l'armée russe et largement documentés, notamment dans la région de Kiev lors de son occupation en mars, mais aussi à Marioupol (sud-est).

Pour rappel, ce dispositif a notamment été utilisé lors du crash d'un avion de la compagnie allemande Germanwings dans les Alpes françaises en 2015, et dans le cadre de l'attentat de Nice, dans le sud de la France, le 14 juillet 2016.

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