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Paris Hilton révèle avoir été violée durant sa scolarité dans un pensionnat dit «thérapeutique»

Traumatisée, la star dit vouloir «protéger d'autres enfants innocents». [MANDEL NGAN / AFP]

Dans une vidéo mise en ligne ce mardi par le New York Times, Paris Hilton raconte avoir été victime de viols à l’adolescence, quand elle était scolarisée dans un pensionnat dit «thérapeutique» de l’Utah.

La célèbre héritière a vécu l’horreur. Dans une vidéo publiée ce mardi sur le site du New York Times, qui consacre un article aux dérives des maisons de correction aux Etats-Unis, Paris Hilton raconte qu’elle a subi des viols lors de sa scolarisation dans un de ces pensionnats dits «thérapeutiques», où des parents inscrivent leurs enfants dans l'espoir de «les remettre dans le droit chemin».

«Tard dans la nuit, autour de trois ou quatre heures du matin, ils [le personnel, ndlr] nous emmenaient, moi et d'autres filles, dans cette pièce et nous faisaient passer de faux examens médicaux», a-t-elle confié. «Ils mettaient leurs doigts à l'intérieur de nous. Je ne savais pas réellement ce qu'ils étaient en train de faire, mais ce n’étaient clairement pas des médecins», a confié au bord des larmes la jeune femme.

«C’était vraiment effrayant. C’est quelque chose que j’avais vraiment bloqué pendant de nombreuses années mais ça revient tout le temps et j’y pense. Maintenant, en tant qu’adulte, il n’y a aucun doute que c’étaient des abus sexuels», a-t-elle ajouté. Avec ce témoignage bouleversant, la star de 41 ans dit vouloir «protéger d'autres enfants innocents».

«Une survivante» de maltraitances atroces

Dans un discours poignant donné en 2021 à l’Assemblée législative de l’Utah, la fameuse jet-setteuse avait témoigné en faveur d’un projet de loi visant à réglementer les écoles dites «pour enfants en difficulté». Elle avait raconté avoir été envoyée dans un de ces centres où elle avait été, comme d’autres adolescents, maltraitée et parfois maintenue en isolement.

«Je m'appelle Paris Hilton, je suis une survivante d'abus en institution et je parle aujourd'hui au nom des centaines de milliers d'enfants actuellement dans des établissements de soins résidentiels à travers les États-Unis», avait-elle ainsi commencé son discours, d’après des propos repris par le magazine «People».

«Au cours des vingt dernières années, j'ai vécu un cauchemar récurrent où j'ai été kidnappée au milieu de la nuit par deux inconnus, fouillée, mise à nu et enfermée dans un établissement. J'aimerais pouvoir vous dire que ce cauchemar obsédant n'était qu'un rêve, mais ce n'est pas le cas», avait-elle ensuite confié.

Un souvenir traumatisant

C’est à Provo Canyon que ses parents, qui ne supportaient plus de la voir passer sa vie dans les soirées, l’avaient scolarisée à l’âge de 16 ans. Elle y restera 11 mois durant lesquels elle subira de nombreux sévices, ayant été par exemple enfermée dans une «petite pièce couverte d’éraflures et de sang, sans toilettes». «C'est l’un des souvenirs les plus vifs et les plus traumatisants de toute ma vie», avait-elle déclaré. «Les enfants étaient régulièrement retenus, frappés, jetés contre les murs, étranglés et abusés sexuellement à Provo».

Paris Hilton avait confié qu'on la battait et qu'on la forçait à prendre des médicaments qui l'engourdissaient et lui donnaient la nausée. Elle avait aussi expliqué qu'elle y avait été surveillée en continu, même dans les douches et aux toilettes, «je sentais leurs yeux perçants regarder mon corps nu et me sentait violée quotidiennement». «Je suis la preuve que l’argent ne protège pas des abus», avait-elle déclaré.

La petite-fille du fondateur de l'hôtel Hilton avait également déjà témoigné des violences vécues dans cet internat, lors de la sortie de son documentaire «This is Paris», en août 2020. «Les gens qui travaillaient là-bas disaient des choses terribles. Ils faisaient toujours en sorte que je me sente mal, ils me harcelaient», avait-elle dit pour «People». «Je pense que leur but était de nous faire craquer. Et ils abusaient physiquement de nous, ils nous frappaient, nous étranglaient. Ils faisaient régner la terreur pour qu’on ait trop peur de leur désobéir (…) À partir du moment où je me réveillais jusqu’au moment où je me couchais, on me criait dessus toute la journée, on me hurlait dessus. C’était une torture sans fin».

La tatoueuse Kat von D avait elle aussi dénoncé les abus dont elle avait été témoin dans le même type d’établissement, rapportant avoir vu des élèves être dans un état second après avoir été gavés de médicaments, et d’autres victimes d’abus sexuels.

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