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Bousculade mortelle à Séoul : la réponse de la police jugée «insuffisante»

Le chef de la police sud-coréenne Yoon Hee-keun a indiqué que les forces de l'ordre avaient été prévenues qu'une imposante foule allaient ce réunir pour la soirée d'Halloween. [YONHAP / AFP]

Trois jours après le drame survenu dans un quartier de Séoul, qui a fait au moins 156 morts, le chef de la police sud-coréenne a pointé du doigt la réaction «insuffisante» des forces de l’ordre, alertées en amont.

Un manque de vigilance criant. Alors que la soirée du 29 octobre était marquée par un mouvement de foule dans un quartier de Séoul, faisant 156 morts, les réactions continuent de tomber.

Le chef de la police sud-coréenne Yoon Hee-keun a déploré une réaction «insuffisante» à une situation qui aurait pu être évitée.

En effet, les forces de l’ordre avaient reçu de multiples alertes avant la bousculade mortelle. «La police savait qu’une foule importante s’était réunie avant même que se produise l'accident, signalant un danger de manière urgente», a-t-il reconnu.

De son côté, le ministre de l'Intérieur Lee Sang-min a présenté des «sincères excuses au public», devant le Parlement.

Un manque important de policiers

Cette première soirée d’Halloween depuis la pandémie de Coronavirus à Séoul a été prise à la légère par les autorités. En tout, 137 agents ont été déployés pour protéger un événement auquel 100.000 personnes étaient attendues.

Pendant ce temps, 6.500 policiers étaient mobilisés pour une autre manifestation dans la capitale sud-coréenne à laquelle n’ont participé que 25.000 personnes.

Une gestion de la foule à améliorer

Les forces de l'ordre sud-coréennes sont maîtresses dans le contrôle des foules, dans un pays où les nombreuses et fréquentes manifestations sont souvent encadrées par un nombre d'agents supérieur à celui des participants.

Mais dans le cas des festivités d’Halloween, il n'existait pas d'organisateur désigné. Les fêtards se sont rassemblés dans le quartier pour assister à des événements différents dans des bars, clubs et restaurants.

A la suite de cette catastrophe, le président de la Corée du Sud oon Suk-yeol a jugé que son pays devait améliorer d’urgence son système de gestion des foules nombreuses.

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