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Agression du mari de Nancy Pelosi : l’audience de mise en accusation du suspect s’ouvre ce mercredi

Le 28 octobre dernier, David DePape, 42 ans, était entré en pleine nuit dans le domicile du couple à San Francisco. [JUSTIN SULLIVAN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP]

C'est aujourd'hui, mercredi 28 décembre, que doit s'ouvrir à San Francisco, en Californie, l'audience de mise en accusation du suspect dans l'agression du mari de Nancy Pelosi.

Un tournant majeur. L'audience de mise en accusation de l'agresseur du mari de Nancy Pelosi, la cheffe des démocrates au Congrès des Etats-Unis, doit s'ouvrir aujourd'hui, mercredi 28 décembre, à San Francisco (Californie).

Il y a deux mois jour pour jour, le 28 octobre dernier, un homme de 42 ans, David DePape, était entré en pleine nuit dans le domicile du couple à San Francisco, attaquant Paul Pelosi, 82 ans, avec un marteau, le frappant au moins une fois.

Poursuivi, entre autres, pour tentative de meurtre, David DePape avait déjà comparu mercredi 14 décembre devant un tribunal de la ville, lors d'une audience préliminaire qui devait déterminer s'il devait faire l'objet d'un procès. Le mis en cause avait nié toutes les accusations contre lui.

Le juge Stephen Murphy avait pourtant tranché : les preuves sont suffisantes pour la tenue d'un procès. Et c'est ce que doit déterminer l'accusation formelle prévue aujourd'hui. «La seule interprétation raisonnable des déclarations de (David DePape) est qu'il avait l'intention de tuer Paul Pelosi lorsque ce dernier s'est mis en travers de son chemin», avait appuyé le magistrat.

«Dans l'ensemble, c'était assez amical»

Il y a quinze jours, face au juge, le procureur avait diffusé plusieurs parties d'un interrogatoire mené par les policiers juste après l'agression de Paul Pelosi, lorsque le suspect se trouvait encore à l'hôpital.

Le Canadien de 42 ans, ancien militant nudiste adepte de théories complotistes sur les réseaux sociaux, avait alors décrit son intrusion au domicile des Pelosi à San Francisco qui s'est, selon lui, déroulée dans un climat plutôt cordial, jusqu'à l'attaque. «Je l'avais menacé une ou deux fois mais, dans l'ensemble, c'était assez amical», a-t-il expliqué lors de cet interrogatoire, rapporté par le San Francisco Chronicle.

Face aux policiers, il a toutefois reconnu avoir frappé Paul Pelosi «de toutes (s)es forces» avec le marteau. Equipé par ailleurs d'une corde, de paires de gants et de ruban adhésif, l'homme visait initialement Nancy Pelosi, à quelques jours des élections de mi-mandat américaines.

Il projetait de «briser les rotules» de la parlementaire si elle n'avouait pas les «mensonges» du camp démocrate, selon l'enquête. Mais Nancy Pelosi se trouvait à Washington ce jour-là. Son mari avait eu le temps d'appeler le numéro d'urgence 911 avant d'être frappé et d'avoir le crâne fracturé, puis de perdre connaissance. Il avait dû être opéré et a passé une semaine à l'hôpital.

Le 17 novembre dernier, après deux décennies à la tête des démocrates à la Chambre des représentants, l’élue de Californie, 82 ans également, avait annoncé qu’elle ne postulerait pas à ce poste pour la prochaine mandature, mais qu'elle continuerait néanmoins à siéger à la Chambre.

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