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Iran : les footballeurs arrêtés lors d'une fête mixte libérés

Deux des personnes qui étaient mises en cause appartiennent à l’Esteghlal FC, l’une des deux meilleures équipes d Iran, selon l’agence de presse Fars. [KIRILL KUDRYAVTSEV / AFP]

Arrêtés dimanche pour avoir participé à une fête mixte à l’est de Téhéran (Iran), quatre joueurs de football iraniens ont été libérés ce lundi, selon des médias locaux.

Un heureux dénouement pour les sportifs mis en cause. Arrêtés dimanche pour avoir participé à une fête mixte à l’est de Téhéran, quatre joueurs de football iraniens ont été libérés ce lundi, selon des médias locaux.

«Tous les footballeurs présents à la fête d'anniversaire dans la ville de Damavand ont été libérés», a confirmé le Club des jeunes journalistes (YJC), une agence de presse liée à la télévision d'Etat. Deux des personnes mises en cause appartiennent à l’Esteghlal FC, l’une des deux meilleures équipes du pays, selon l’agence de presse Fars.

Ce dimanche, l’agence Tasnim avait rapporté l’arrestation des footballeurs, précisant que ces derniers «n'étaient pas dans un état normal après avoir consommé de l'alcool». Pour rappel, la loi iranienne n'autorise que les non-musulmans à consommer de l'alcool. Il est également interdit de danser avec des personnes de sexe opposé. 

Des manifestations violemment réprimées en Iran

L'Iran est secoué par des manifestations déclenchées par la mort le 16 septembre de Mahsa Amini, une Kurde iranienne de 22 ans, décédée après son arrestation par la police des mœurs pour infraction au code vestimentaire strict de la République islamique.

Depuis le début de ce mouvement de contestation, d’autres footballeurs iraniens ont été interpelés ou inquiétés par les autorités pour avoir soutenu les manifestations. Ainsi, le 13 décembre, le syndicat mondial des joueurs professionnels (Fifpro) s'est dit «choqué et écœuré» par le risque de condamnation à mort en Iran du footballeur iranien Amir Nasr-Azadani, âgé de 26 ans, en lien avec les manifestations qui secouent le pays depuis trois mois.

Au moins 458 personnes ont été tuées dans la répression des manifestations, selon un bilan établi par l'ONG Iran Human Rights (IHR), et au moins 14.000 ont été arrêtées d'après l'ONU.

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