L’armée syrienne a tué un jihadiste français, lors de combats avec le groupe «Firqat al Ghouraba» dont il faisait partie, a annoncé la faction lundi 16 janvier.
Il était originaire de Nice. Abou Hamza, un jihadiste français de 28 ans, a été tué par l’armée syrienne du nord-ouest de la Syrie, lors de combats avec le groupe «Firqat al Ghouraba» dont il faisait partie, a annoncé la faction lundi 16 janvier.
«Avec fierté, nous annonçons à notre chère communauté la nouvelle du martyre de l'un de ses héros parmi les mouhajirin (émigrants, NDLR) français, le frère Abou Hamza», a annoncé le groupe dans un communiqué sur Whatsapp.
C’est à travers des photos, montrant des hommes porter un linceul et le mettant en terre, que le groupe a précisé que le jihadiste a été tué dans la région de Jabal al-Zawiya, au sud d'Idleb, «lors d'une avancée du régime d'Assad».
#Syrie les Français de Firqat al-Ghouraba d’Omar Omsen enterrent Sofiane Merabet, Abou Hamza, originaire de #Nice mort d’une balle dans la tête ce dimanche ~ 3h du matin lors des derniers affrontements de Djebel al-Zawiya #Idelb avec l’armée syrienne pic.twitter.com/8JTTgVFhKW
— Wassim Nasr (@SimNasr) January 15, 2023
L’Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), basé au Royaume-Uni et qui dispose d'un vaste réseau de sources sur le terrain en Syrie, a également confirmé cette information, déclarant qu’il a été tué dimanche précisément et enterré lundi.
Un groupe d'origine niçoise
En plus du groupe d’Oumar Diaby, cet ancien délinquant franco-sénégalais devenu prêcheur, d’autres groupes jihadistes combattent aux côtés d'Hayat Tahrir al-Cham (HTS), ex-branche syrienne d'al-Qaida, qui contrôle avec d'autres formations rebelles une partie de la province d'Idleb dans le nord-ouest de la Syrie.
Oumar Diaby, qui travaillait en 2012 dans un snack halal à Nice (sud-est de la France), avait rejoint en 2013 la Syrie où il a pris la tête d'une brigade jihadiste composée de jeunes Français, pour la plupart originaires de la région niçoise comme Abou Hamza.
En septembre 2016, les Etats-Unis l'avaient d’ailleurs qualifié de «terroriste international». Donné pour mort, il était réapparu dans un tournage diffusé par France 2 en 2016. De plus, il faisait aussi l'objet d'un mandat d'arrêt de la justice française.