Des sommes faramineuses ont été dépensées pour envoyer des objets dans l'espace afin de tenter d'en percer les mystères. Parmi les pays explorateurs, l'un d'entre eux à garder une constance dans ses investissements.
La conquête de l'espace fait toujours rêver. Depuis près d'un demi-siècle, de nombreux pays n'ont cessé d'y consacrer un part de leur budget dans le but de développer leurs connaissances. Parmi eux, ce sont les États-Unis qui arrivent en tête en termes d'investissements d'après les chiffres compilés par Statista.
De 1968 à 1995, c'est pourtant la Russie qui a envoyé le plus d'objets dans l'espace. Les États-Unis ont ensuite rattrapé leur retard à partir de 1996 jusqu'à aujourd'hui. Depuis 2017, les États-Unis semblent avoir redoublé d'efforts en envoyant 287 objets cette année-là, tandis que le pays suivant, la Chine, en a envoyé 38.
En 2022, les Américains ont battu le record avec l'envoi de 1.796 objets dans l'espace. La NASA prévoit un budget de 27 milliards de dollars pour 2024, montrant l'importance que les États-Unis accordent à l'exploration spatiale.
Au total, en termes d'objets envoyés dans l'espace d’après Statista, les États-Unis sont en tête avec 1.796, suivis de la Chine avec 131, puis du Royaume-Uni, de la Russie avec 47 objets, de la France avec 8 objets, de l'Inde avec 6 objets, du Japon avec 5 objets et enfin de l'Allemagne avec 2 objets pour l'année 2022.
Parmi ces envois dans l'espace, on compte les satellites, les sondes, les atterrisseurs, les vaisseaux spatiaux avec équipage et les éléments des stations spatiales.
L'Agence spatiale européenne (ESA) s'est dotée d'un budget «record» de 14,4 milliards de dollars pour la période 2020-2024. En revanche, l'administration Biden propose 26 milliards de dollars à la NASA pour l'année 2023 uniquement, montrant l'ampleur des investissements américains dans le domaine spatial.
À ce jour, environ 18.000 objets de grande taille ont été recensés en orbite. Parmi eux, seuls 6 % sont des satellites encore en activité. Le reste constitue ce que l'on appelle des débris spatiaux, des objets artificiels en orbite qui ne servent plus à rien.
Avec un budget de 5,72 milliards d'euros en 2019 (soit 0,07 % des budgets des pays adhérents), l'ESA ne peut rivaliser avec la NASA américaine, leader mondial, qui dispose d'un budget de 19,8 milliards d'euros pour la même période (soit 0,58 % du budget américain). L'ESA est une organisation internationale qui compte 22 États membres, dont la France.
Quant à la Chine, bien que ses investissements aient considérablement augmenté depuis le début du siècle, le budget de son agence spatiale est de 9,8 milliards d'euros, soit moins de la moitié du budget américain. Les Américains semblent déterminés à s'imposer dans la conquête de l'espace.