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Fusillade en Nouvelle-Zélande : ce que l'on sait

Une fusillade survenue dans le centre d'Auckland (Nouvelle-Zélande), a fait trois morts, dont le tireur, jeudi. [Saeed KHAN / AFP]

Une fusillade a éclaté dans le centre d'Auckland (Nouvelle-Zélande), jeudi, faisant trois morts, dont le tireur.

La Nouvelle-Zélande est endeuillée, à quelques heures de l'ouverture de la Coupe du monde de football féminin.

Une fusillade a éclaté dans le centre d'Auckland, faisant trois morts, dont le tireur, ainsi que 6 blessés, jeudi 20 juillet peu avant 7h (mercredi 21h, heure française) ont annoncé les autorités néo-zélandaises.

La fusillade sur un chantier de construction

La fusillade s'est déroulée dans la matinée sur un chantier de construction. «L'auteur s'est déplacé dans le bâtiment» en tirant «avec son arme à feu», a déclaré le commissaire de police par intérim Sunny Patel.

«En atteignant les niveaux supérieurs du bâtiment, l'homme s'est enfermé dans la cage d'ascenseur et notre personnel a tenté d'engager le dialogue avec lui», a-t-il précisé, ajoutant que «d'autres coups de feu ont été tirés par l'homme et il a été retrouvé décédé peu de temps après».

À ce stade, deux décès ont été confirmés en plus de celui de l'agresseur. Un policier a été blessé et «a été transporté à l'hôpital dans un état critique, mais nous pouvons annoncer que son état s'est stabilisé», a expliqué la police néo-zélandaise dans un communiqué.

«Ce qui s'est passé est évidemment alarmant et nous rassurons le public sur le fait que la situation a été maîtrisée et qu'il s'agit d'un incident isolé», a déclaré le commissaire de police par intérim.

«Nous n'avons pas identifié formellement le délinquant, mais nous pensons qu'il s'agit d'un homme de 24 ans. Nous savons qu'il a travaillé sur un chantier de construction et nous pensons que la raison de sa présence sur le site ce matin est liée à ce travail», a ajouté la police.

La Coupe du monde pas menacée

L'opinion publique néo-zélandaise a été évidemment choquée par ce drame, alors que le match d'ouverture du Mondial féminin opposera la Nouvelle-Zélande et la Norvège, à l'Eden Park d'Auckland, ce vendredi à 9h (heure française).

«Le niveau de menace pour la sécurité nationale de la Nouvelle-Zélande n'est pas modifié», a indiqué le Premier ministre Chris Hipkins, assurant que «le tournoi aura lieu», après des discussions entre le gouvernement et la FIFA.

«Le football néo-zélandais est choqué par l'incident survenu à Auckland ce matin», a déclaré la Fédération néo-zélandaise de football, confirmant que toute l'équipe et le personnel sont «sains et saufs».

L'hôtel de la sélection norvégienne se trouvait à proximité de l'endroit où la fusillade s'est produite, mais ses membres n'ont pas été blessés et «tout est calme dans l'équipe», a-t-elle fait savoir.

La capitaine Maren Mjelde a déclaré qu'ils avaient été réveillés par un hélicoptère et «un grand nombre de véhicules d'urgence».«Tout le monde semble calme et nous nous préparons normalement pour le match de ce soir. Ensuite, nous devrons peut-être nous adapter s'il y a des instructions de la part des autorités», a-t-elle ajouté.

Les fusillades de masse sont rares en Nouvelle-Zélande et des lois radicales sur les armes à feu ont été introduites après le massacre de la mosquée de Christchurch en 2019, au cours duquel 51 fidèles musulmans ont été tués et 40 autres blessés.

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