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New York : la crise migratoire «va détruire» la ville, selon son maire démocrate

En un an et demi, New York a vu plus de 110.000 migrants s’installer entre ses murs. [SARAH STIER / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP]

Eric Adams, maire démocrate de New York (États-Unis), a affirmé que la crise migratoire «va détruire» la ville. La mégalopole américaine reçoit plus de 10.000 nouveaux migrants économiques et demandeurs d'asile par mois.

Chaque mois, New York accueille 10.000 nouveaux migrants économiques et demandeurs d’asiles. Un phénomène qui «va détruire» la ville selon Eric Adams.

«Jamais dans ma vie je n'avais été confronté à un problème auquel je ne voyais pas de fin», a lancé le maire de la mégalopole américaine mercredi soir, lors d'un débat public.

En un an et demi, New York, ville déjà peuplée de 8,5 millions d’habitants, a vu plus de 110.000 migrants s’installer entre ses murs. Certains d’entre eux sont notamment envoyés par des gouverneurs républicains, qui affrètent des bus ou des avions pour envoyer des migrants vers New York, Washington ou encore Los Angeles.

Des propos critiqués

New York, de par sa législation, est obligée de fournir un abri, de la nourriture et des soins à toute personne faisant une demande d'asile.

Ainsi, Eric Adams, ancien policier afro-américain, a réclamé de l'aide au gouvernement fédéral pour faire face à cette crise migratoire. «La compassion des new-yorkais est peut-être illimitée, mais nos ressources ne le sont pas», avait-il déjà affirmé en août.

Ses nouvelles déclarations de mercredi lui ont valu de fermes critiques de la part d'associations défendant les droits des migrants.

Comme la New York Immigration Coalition qui l'a accusé jeudi de «rejeter la responsabilité de la mauvaise gestion des nouveaux arrivants (...) sur les personnes vulnérables en quête de sécurité et d'opportunité».

«Ce discours dangereux est quelque chose que l'on attendrait de la part d'un homme politique d'extrême droite», ont également réagi les associations Coalition for the Homeless et Legal Aid Society dans un communiqué commun.

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