Ce lundi 6 novembre, à Londres, la «Vénus au miroir» du célèbre peintre Diego Velázquez a été vandalisé par des militants écologistes, qui se sont infiltrés à la National Gallery. Une action destinée à «dénoncer les projets pétroliers et gaziers du Royaume-Uni».
Des militants du mouvement écologiste Just Stop Oil, opposé aux énergies fossiles, ont brisé ce lundi à la National Gallery de Londres la vitre de protection d'un tableau de Diego Velázquez.
Les deux militants, âgés de 20 et 22 ans, se sont introduits dans la matinée et ont frappé au marteau la protection de la «Vénus au miroir», toile connue au Royaume-Uni sous le nom de «Rokeby Venus», a précisé dans un communiqué l'organisation.
Cette dernière, connue pour ses actions coup de poing, réclamait l'arrêt immédiat des nouveaux projets pétroliers et gaziers au Royaume-Uni. «Les femmes n'ont pas eu le droit de vote par les urnes. L'heure n'est plus aux paroles mais aux actes», ont déclaré les militants après leur action, selon Just Stop Oil.
La National Gallery a confirmé l'action, précisant avoir évacué les visiteurs de la salle et appelé la police, tandis que le tableau a été retiré pour être examiné par les conservateurs du musée. La police de Londres a indiqué avoir arrêté les deux militants pour dégradation.
Ce n'est pas la première fois que des militants écologistes s'introduisent dans des musées pour y dégrader des oeuvres d'art.
L'an dernier, des militants de Just Stop Oil avaient déjà visé la National Gallery, où ils avaient jeté de la soupe à la tomate sur les «Tournesols» de Van Gogh, et le musée Mauritshuis de La Haye où ils s'étaient collés à la vitre de «La Jeune Fille à la Perle», de Vermeer. Dans les deux cas, les toiles étaient protégées par des vitres et n'avaient pas subi de dégâts.
