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Islande : face à la menace d'une éruption volcanique, le pays proclame l'état d'urgence

Les scientifiques indiquent que la «probabilité d'une éruption dans un avenir proche était significative» [REUTERS]

L'Islande a déclaré l'état d'urgence vendredi après qu'une série de puissants séismes ont secoué le sud-ouest de la péninsule de Reykjanes. Une éruption volcanique serait imminente.

Alors qu'une éruption menace, l'Islande est en état d'urgence. Le pays qui compte 33 systèmes volcaniques actifs, soit le nombre le plus élevé d'Europe, est à nouveau confronté à une intense activité sismique.

Cette série de puissants tremblements de terre dans le sud-ouest de la péninsule de Reykjane, pourrait être le signe précurseur d'une éruption volcanique près de Sundhnjukagigar, à quelque trois kilomètres au nord de Grindavik.

Une éruption très prochainement

Les scientifiques se réunissant régulièrement pour interpréter les données collectées ce samedi matin, estimaient que la «probabilité d'une éruption dans un avenir proche était significative», indique le quotidien islandais Morgunbladid.

Depuis fin octobre, 24.000 secousses ont été enregistrées sur la péninsule, selon l’Office météorologique islandais (IMO), avec un «essaim (succession de séismes, NDLR) dense» de près de 500 tremblements de terre enregistrés en douze heures entre vendredi et samedi.

La protection civile a averti dans un communiqué que les «tremblements peuvent devenir plus importants» et «cette série d’événements pourrait conduire à une éruption».

Depuis 2021, trois éruptions ont eu lieu sur la péninsule de Reykjanes, en mars 2021, août 2022 et juillet 2023, toutes loin d’infrastructures ou zones peuplées.

Un village évacué

Pendant la nuit de vendredi à samedi, 4.000 habitants de Grindavik, à environ 40 kilomètres au sud-ouest de la capitale Reykjavik, ont été priés de quitter la ville en raison de craintes d’une éruption volcanique à proximité d’habitations, a déclaré samedi la Protection civile.

«À ce stade, il n'est pas possible de déterminer exactement si et où le magma pourrait atteindre la surface», ont indiqué les autorités. Toutefois, les services météorologiques ont indiqué que la «quantité de magma impliqué est nettement supérieure à ce qui été observé lors des plus grandes intrusions de magma associées aux éruptions de Fagradalsfjall».

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