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Pays-Bas : la victoire électorale de l'extrême droite de Geert Wilders confirmée

Il faudrait 76 sièges à Geert Wilders pour former une coalition stable. [ REUTERS/Yves Herman]

La victoire électorale de l'extrême droite a été officiellement confirmée ce vendredi aux Pays-Bas. Néanmoins, son chef de file, Geert Wilders, peine à former une coalition gouvernementale avec d'autres partis.

Une percée de l’extrême droite aux Pays-Bas. Ce vendredi, la victoire électorale du parti de Geert Wilders, le Parti de la liberté (PVV), a été validée.

En effet, la commission électorale néerlandaise a confirmé que la formation de M. Wilders a remporté 37 des 150 sièges de la chambre basse, une victoire qui a suscité une onde de choc dans le pays et en Europe.

Tous les regards sont désormais tournés vers la capacité du politicien à constituer une coalition gouvernementale et à devenir le premier chef de gouvernement d'extrême droite du pays, malgré les premières discussions qui se sont révélées houleuses.

Une majorité difficile à obtenir

A l'issue du scrutin, Geert Wilders s'était dit en faveur d'une coalition avec le parti pro-réformes Nouveau Contrat Social (NSC, vingt sièges), le Mouvement agriculteur-citoyen (BBB, sept sièges) et le Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD, 24 sièges), de centre-droit, dont est issu le Premier ministre sortant Mark Rutte.

Et il lui faudrait 76 sièges pour former une coalition stable et la commission électorale a confirmé que les quatre partis réunis y parviendraient sans problème.

Dans le système politique néerlandais, qui est très fragmenté, aucun parti n’est assez fort pour gouverner seul. Ainsi, les élections sont généralement suivies de mois de tractations pour parvenir à une coalition.

Néanmoins, le PVV devrait pouvoir compter sur le BBB, né des protestations du secteur agricole contre des projets gouvernementaux de réduction des émissions d'azote, sorti en tête d'élections provinciales en mars, devenant le plus gros parti au Sénat.

Mais pour avoir une majorité, Geert Wilders a également besoin du VVD, et du NSC, créé l'été dernier par le populaire député Pieter Omtzigt. Or ces deux partis ont pour l'instant refusé d'entamer des négociations en raison de leur opposition aux positions islamophobes du Parti de la Liberté.

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