Une éruption volcanique a commencé dans la soirée du lundi 18 décembre en Islande, au sud de la capitale Reykjavik, offrant un paysage spectaculaire.
La quatrième éruption volcanique en deux ans. Dans la soirée du lundi 18 décembre, l’Islande a été le théâtre d’une éruption volcanique, survenue dans un secteur situé au sud de Reykjavik, la capitale.
#globalbuzz A volcano erupted on Iceland's fishing village of Grindavík after weeks of seismic activity - Icelandic Meteorological Office
@accuweather pic.twitter.com/ol796G4EHT— BERNAMA RADIO (@Bernama_Radio) December 19, 2023
«Une éruption effusive a commencé à quelques kilomètres au nord-est de Grindavík», a confirmé l"Institut météorologique islandais (IMO) dans un communiqué, indiquant que l'éruption «pourrait s'étendre en direction» de cette ville.
C’est à 22h17 (heure locale) que des caméras placées dans la région ont capté les premières images, sur lesquelles on voit une lumière détonnant avec le froid et la nuit.
Elles montrent la lave orange qui se met à jaillir d’une fissure grandissante, dont la taille est désormais estimée à environ 4 kilomètres, selon le dernier bilan de l’Institut météorologique islandais.
A volcano erupted Monday night on the #Reykjanes Peninsula in southwest Iceland after weeks of intense earthquake activity, the Icelandic Meteorological Office said. The authorities asked the public not to go to the eruption site. pic.twitter.com/l6mcT97B51
— CGTN Global Watch (@GlobalWatchCGTN) December 19, 2023
La protection civile islandaise est montée à bord d'un hélicoptère pour évaluer la situation. Sur des photos prises d’en haut, on perçoit à perte de vue le feu et la lave.
Pas de danger pour les habitants selon les autorités
Sur une autre image prise par l'Institut météorologique, la lave est au premier plan, quelques kilomètres devant les lumières d’une commune voisine.
Depuis le début du mois de novembre, l’activité sismique était très intense dans le secteur, forçant même les autorités à évacuer les 4.000 habitants de ce secteur par précaution.
Ils n'étaient depuis autorisés à se rendre chez eux que dans le cadre de certains créneaux horaires en journée.
Pour cause, plusieurs centaines de séismes avaient eu lieu. Provoquées par le déplacement du magma sous la croûte terrestre, ces secousses étaient un signe potentiellement avant-coureur d’une éruption volcanique.
Selon des précisions de l’AFP, la police locale avait indiqué que la population ne courait pas de danger dans l'état actuel de l'éruption.