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Joe Biden annonce que les États-Unis participeront à une opération de largage humanitaire à Gaza

Les États-Unis ont annoncé un dispositif d'aide humanitaire à Gaza. Tom Brenner/REUTERS

Le président américain a déclaré, ce vendredi 1er mars, que son pays prendra part à un dispositif de largage d’aide humanitaire dans la bande de Gaza «dans les prochains jours».

«Dans les prochains jours, nous allons nous joindre à nos amis de Jordanie et autres en opérant des largages de nourriture et autres biens» sur Gaza, a déclaré Joe Biden ce vendredi alors qu’il recevait Giorgia Meloni, la Première ministre italienne à la Maison Blanche.  

Le président américain a ensuite évoqué la tuerie de jeudi, lorsqu’à l’occasion d’une distribution alimentaire à Gaza, plus de 110 personnes ont perdu la vie. Joe Biden a ainsi parlé d'un événement «tragique» et que «la perte en vies humaines brise le cœur». 

Jusqu'à présent, les États-Unis n'ont pas procédé à de tels largages d'aide jugeant leur efficacité limitée. Toutefois, les Américains avaient déjà envoyé du matériel médical et des denrées alimentaires en novembre dernier. 

«Nous allons insister auprès d'Israël» 

Mais alors que la bande de Gaza est, selon l'ONU, menacée de famine et dans l'attente d'un accord de cessez-le-feu qui permettrait de faire arriver plus d'aide, Joe Biden a encore pris à partie Israël sommant les autorités de ce pays de laisser entrer plus d'aide humanitaire à Gaza. 

«Nous allons insister auprès d'Israël pour qu'il facilite l'entrée de davantage de camions et qu'il augmente les voies d'accès à Gaza [...] Il n'y a vraiment pas assez d'aide qui arrive à Gaza», a-t-il déclaré. 

La Jordanie a mené plusieurs opérations de largage d'aide humanitaire et médicale à Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre dernier. Une aide destinée notamment à un hôpital de campagne jordanien dans le nord du territoire palestinien. 

Effectuant un nouveau lapsus, Joe Biden a évoqué des largages d'aide sur l'Ukraine, en conflit avec la Russie, et non sur Gaza. Ses conseillers se sont empressés de préciser qu'il parlait bien du territoire palestinien. 

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