La mort en détention, le 16 février dernier, de l’opposant russe Alexeï Navalny continue de faire couler beaucoup d’encre. Les circonstances du décès du principal opposant politique de Vladimir Poutine restent en effet troubles. Ce lundi 4 mars, 43 pays ont demandé l’ouverture d’une enquête internationale et indépendante.
Une volonté de clarifier les choses. Ce lundi 4 mars, 43 pays ont demandé l’ouverture d’une enquête internationale indépendante pour déterminer les causes de la mort d’Alexeï Navalny.
L’opposant politique russe est mort dans des circonstances troubles le 16 février dernier, alors qu’il était détenu dans une prison de l’Arctique.
Parmi les 43 pays ayant lancé cet appel commun, les États-Unis, les membres de l’Union européenne et le Royaume-Uni.
«Nous sommes indignés par la mort du politicien d'opposition Alexeï Navalny, dont la responsabilité ultime incombe au président Vladimir Poutine et aux autorités russes», a déclaré l'ambassadrice de l'UE Lotte Knudsen devant le Conseil des droits de l'homme à Genève, s'exprimant au nom des 43 pays.
Un appel à libérer les prisonniers politiques
«La Russie doit autoriser une enquête internationale indépendante et transparente sur les circonstances de cette mort soudaine», ont estimé les 43 pays, assurant dans un communiqué que ce décès constituait un «nouveau signe de la répression croissante et systématique en Russie».
Ces pays ont appelé plus généralement la Russie à libérer les prisonniers politiques, les journalistes, les défenseurs des droits humains et les opposants à la guerre en Ukraine.
«Nous appelons la Fédération de Russie à mettre un terme à ce climat d'impunité et à créer un environnement sans danger pour l'opposition politique et les voix critiques», ont-ils écrit.