En direct
A suivre

SpaceX : Elon Musk devant la justice ce mardi, face à d'anciens employés qui l'accusent d'avoir été licenciés pour l'avoir critiqué

Dans tous les cas, la décision du juge pourra être contestée devant la commission. [REUTERS/Gonzalo Fuentes/File Photo]

Un mois après le dépôt de plainte par l’agence américaine du droit du travail (NLBR) contre l’entreprise SpaceX d’Elon Musk, un juge administratif est chargé d’examiner les accusations de licenciement illégal après des critiques émis à l'encontre du PDG en 2022.

Une affaire lunaire. La plainte déposée un mois auparavant par l’agence américaine du droit du travail (NLBR) contre l’entreprise SpaceX, dirigée par Elon Musk, est examinée par un juge administratif ce mardi 5 mars. Le milliardaire est notamment accusé d’avoir licencié illégalement d'employés qui avaient écrit une lettre ouverte le critiquant en 2022.

Huit salariés sont auditionnés concernant leur renvoi pour avoir exprimé leurs inquiétudes concernant le comportement du PDG, décrit comme «une source fréquente de distraction et d'embarras», pendant l'acquisition de Twitter, rebaptisé X depuis, en octobre 2022.

Dans l’attente de l’audience, la NLRB souhaitait, entre autres, que le groupe publie un avis sur le droit des travailleurs pendant 120 jours et présente des excuses à chacun des personnes limogées.

En réaction, SpaceX a également porté plainte auprès d'un tribunal fédéral du Texas contre l'inspection américaine du travail, le 04 janvier dernier, affirmant que son fonctionnement était anticonstitutionnel et que la procédure d'audition violait le droit du groupe à un procès avec un jury.

«une impression de surveillance» au sein de SpaceX

La société aurait interrogé des employés pour identifier les auteurs des lettres, puis leur aurait demandé de ne pas évoquer ces entretiens. La porte-parole du NLRB, Kayla Blad, a déclaré qu’en agissant ainsi SpaceX a enfreint le droit fédéral de réclamer de meilleures conditions de travail.

L’agence pour l’emploi a affirmé que la société «a créé une impression de surveillance» en lisant et en dévoilant des captures d'écran d’échanges entre salariés, et a aussi essayé d'empêcher la diffusion de la lettre ouverte. Les salariés auraient aussi été «invités à démissionner et menacés de licenciement» en cas de regroupement.

Dans tous les cas, la décision du juge pourra être contestée devant la commission et éventuellement portée devant la cour d'appel fédérale.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités