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États-Unis : Joe Biden face au Congrès pour le traditionnel discours sur l'état de l'Union

Joe Biden se retrouvera face au Congrès pour le traditionnel discours sur l'état de l'Union. [Evelyn HOCKSTEIN/REUTERS]

Pour sa dernière prise de parole avant les élections présidentielles de novembre 2024, Joe Biden prononcera son discours sur l’état de l’Union ce jeudi 7 mars. L’occasion pour le président américain de faire le point sur sa politique.

C’est sans doute l’un des discours les plus attendus de l’année. Ce jeudi 7 mars, Joe Biden se tiendra devant le Congrès pour sa dernière prise de parole dans le cadre du discours sur l’état de l’Union, célèbre tradition américaine initiée en 1790 par George Washington. 

C’est en janvier dernier que Joe Biden avait annoncé cette échéance, acceptant l’invitation de Mike Johnson, républicain et président de la Chambre des représentants.  

«Au moment où notre pays fait face à des défis, c'est mon devoir solennel de vous inviter à vous adresser à une session plénière du Congrès le jeudi 7 mars afin que vous puissiez, comme le stipule la Constitution, rendre compte de l'état de l'Union», avait déclaré Mike Johnson. «J'ai hâte, M. le Speaker», avait répondu Joe Biden sur X dans la foulée. 

«Le Super Bowl des plumes du président» 

«Avant, c'est le discours qu'on rêve d'écrire et, après, qu'on espère ne jamais devoir refaire», a assuré Terry Szuplat, en charge de la rédaction des discours de Barack Obama entre 2009 et 2017. Pour Sarada Peri, qui a également officié sous le 44e chef d'État américain, ce discours «c'est le Super Bowl des plumes du président», mais «le résultat n'est jamais vraiment ce qu'on voudrait», a-t-elle nuancé. 

Diffusée en direct à la télévision et à la radio à heure de grande écoute, cette allocution est également l’occasion de faire une sorte de bilan pour le président en exercice. 

Pour son discours sur l’état de l’Union en février 2023, Joe Biden avait balayé différents sujets comme l’immigration, la guerre en Ukraine ou encore la défense et appelait au compromis «Nous ne devons pas nous voir comme des ennemis, mais comme des compatriotes», avait-il déclaré.

«Notre force n’est pas seulement l’exemple de notre puissance, mais la puissance de notre exemple» se félicitait-il face à son audience.  

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