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Russie : plus de 4.000 personnes évacuées dans l’Oural après la rupture d’un barrage

Ces importantes inondations interviennent au lendemain de la rupture du barrage vendredi à Orsk, à la frontière avec le Kazakhstan. [HANDOUT / RUSSIAN EMERGENCIES MINISTRY / AFP]

Le gouverneur de la région russe d’Orenbourg, Denis Pasler a annoncé que la rupture d’un barrage à Orsk ce vendredi 5 avril a entrainé d'importantes inondations. Au total, 4.000 personnes ont été évacuées et 2.500 habitations inondées.

Plus de 4.000 personnes évacuées et 2.500 habitations inondées. Un barrage s'est partiellement effondré ce vendredi 5 avril dans la région de l'Oural, en Russie ont annoncé samedi 6 avril les autorités régionales, l’incident intervenant aussi en pleine fonte des neiges.

«4.208 personnes, dont 1.019 enfants, ont été évacuées», a annoncé sur Telegram le service de presse du gouverneur régional. 

Les personnes évacuées sont hébergées

Le ministère russe des Situations d’urgence a publié une vidéo des évacuations, montrant l’eau débordante des maisons et les civils évacués par des sauveteurs les pieds dans l’eau. On voit sur les images des personnes âgées aidées par plusieurs sauveteurs pour quitter leur domicile inondé.

Au total, près de 11.000 riverains ont été touchés par les inondations, d’après les autorités locales. Aucune victime n’est pour l’heure à déplorer, d’après l’agence de presse russe Tass. Les personnes évacuées saines et sauves ont été redirigées «vers des centres d’hébergement temporaires», a-t-on apprit, annonçant aussi des aides financières exceptionnelles. Selon l’agence de presse, près de 500 centres d’hébergement temporaire pouvant accueillir 82.000 personnes sont en cours de préparation.

«Une violation de la législation sur la protection de la population»

En quelques heures, l’eau est ainsi montée entre quatre et neuf mètres selon les endroits. Le barrage est conçu officiellement pour un niveau de l’Oural, le grand fleuve de la région, de 5,5 m, selon les autorités locales.

La situation pourrait encore s’aggraver, d’après Tass. Les autorités régionales ont de leur côté aussi évoqué la fonte des neiges, qui entraîne la montée des cours d’eau dans la région comme raison supplémentaire aux inondations. Le Kazakhstan est aussi touché. Le président Kassym-Jomart Tokaïev a évoqué samedi 6 avril une «catastrophe naturelle, peut-être la plus grande en termes d’ampleur et de conséquences de ces 80 dernières années».

Ces importantes inondations interviennent au lendemain de la rupture du barrage vendredi à Orsk, à la frontière avec le Kazakhstan. Selon le parquet régional, «un avertissement» à la mairie d'Orsk avait été donné en mars quant à une «violation de la législation sur la protection de la population et des territoires contre les urgences naturelles et d'origine humaine».

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