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Etats-Unis : Donald Trump se compare à Nelson Mandela sur les réseaux sociaux

Donald Trump ne cesse de critiquer les juges et procureurs des affaires judiciaire dont il fait l'objet Donald Trump ne cesse de critiquer les juges et procureurs des affaires judiciaire dont il fait l'objet [REUTERS/Rebecca Cook/File Photo]

L’ancien président des États-Unis, Donald Trump, cerné par des affaires judiciaires de toutes parts, s’est une nouvelle fois comparé à Nelson Mandela, l’ancien président sud-africain, icone de la lutte contre la ségrégation raciale.

Donald Trump estime être un martyr, et injustement mis en cause dans plusieurs affaires judiciaires. Ce samedi 6 avril, l’ancien président américain s’est une nouvelle fois comparé à Nelson Mandela, l’ex-chef d’Etat de l’Afrique du Sud, qui a passé 27 ans en prison pour son militantisme contre l’apartheid et la ségrégation raciale. 

Dans une série de messages publiés sur son réseau Truth Social, le Républicain a vivement critiqué le juge Juan Merchan, en charge du procès de l’affaire Stormy Daniels, dans lequel Donald Trump est accusé de fraude et de pots-de-vin. Face aux nombreuses prises de paroles de l’ancien président, notamment sur les réseaux sociaux, le magistrat lui a imposé des restrictions de paroles. 

«Maintenant, nous avons Merchan, qui ne me permet pas de parler, violant ainsi la loi et la Constitution, tout à la fois. C’est tellement grave, ce qu’il essaye de faire (…) Si ce pirate partisan veut me mettre en prison pour avoir dit la VÉRITÉ, je deviendrai volontiers un Nelson Mandela des temps modernes – ce sera mon GRAND HONNEUR», a-t-il déclaré, estimant que les restrictions qui lui sont imposées violent le premier amendement de la Constitution américaine, qui garantit la liberté d’expression. 

L’ordonnance de silence imposée par le juge Merchan à Donald Trump lui interdit de faire des déclarations publiques sur les témoins de l’affaire, ou de parler publiquement du personnel du tribunal, des employés du bureau du procureur de Manhattan et des membres de leur famille, et notamment des proches Juan Merchan, contre lesquels Donald Trump s’en est déjà pris, ainsi que de la famille d’Alvin Bragg, le procureur de Manhattan. Des interdictions dont Donald Trump semble se moquer. 

«Égocentrique», selon l'équipe de Joe Biden

Cette comparaison avec l’ancien président sud-africain n’est pas la première. Il s’était déjà comparé à lui en octobre dernier, dans une diatribe contre les multiples poursuites dont il fait l’objet. Par ailleurs, la semaine dernière, Donald Trump s’était également comparé à Jésus-Christ, en publiant un faux croquis d’audience dans lequel il était assis aux côtés du Fils de Dieu. 

L’outrecuidance de Donald Trump a beaucoup fait réagir, notamment du côté de l’équipe de Joe Biden, son adversaire à la prochaine élection présidentielle. «Imaginez que vous soyez si égocentrique que vous vous compariez à Jésus-Christ et à Nelson Mandela en l'espace d'un peu plus d'une semaine : c'est Donald Trump», a notamment déclaré Jasmine Harris, porte-parole de la campagne de Joe Biden, dans un communiqué. 

Les passes d’armes entre les deux principaux candidats à l’élection présidentielle sont de plus en plus régulières à l’approche du scrutin, qui aura lieu le 5 novembre prochain. Ce week-end, Donald Trump a par ailleurs récolté plus de 50 millions de dollars lors d'une gigantesque soirée de levée de fonds en Floride, et n’a pas hésité à se moquer de son adversaire, pour qui le record de dons n’est que de 25 millions de dollars. Les immenses frais de justice que Donald Trump doit payer mettent toutefois ses finances en péril. 

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