Le duo se produit, ce dimanche 20 décembre, à l'Olympia.
Envolé les gentilles maracas et la guitare acoustique du premier album ("A Mouthful", 2008), la batterie surreprésentée, les clochettes et sons authentiques démultipliés du second ("Both Ways Open Jaws", 2011).
The Dø a franchi l’année dernière le cap du tout synthétique, avec "Shake Shook Shaken", sacré meilleur album rock aux Victoires de la musique 2015. Toujours aussi pop et féerique, le duo plane désormais dans une galaxie tout électronique, perchée à hauteur de voix de sa chanteuse franco-finlandaise, Olivia Merilahti.
Douceurs vocales
Plus sautillant et moins mélancolique, cette dernière production les rapproche d’une Marina & The Diamonds, le gros beat en moins. Le groupe évolue, gagne en maturité, se construit en effeuillant ses couches légères et trop acidulées, sans pour autant perdre sa touche aérienne.
Au fil des albums, une certaine noirceur s’installe, contrebalancée par les douceurs vocales qui incarnent l’esprit des Dø et les maintient dans la cour des mignardises d’hiver, qui se dégustent avec plaisir juste avant Noël.