Le soulman Charles Bradley sort son troisième album « Changes ». Il se produira ce vendredi sur la scène mythique de l’Olympia.
Mieux vaut tard que jamais. Ce proverbe résume parfaitement le parcours incroyable de Charles Bradley, très souvent comparé à son idole, James Brown. A 67 ans, cet artiste dévoile son nouvel album, « Changes », qui fait écho au titre du même nom figurant sur la tracklist, reprise de Black Sabbath parue en 1972. Complètement habité, Charles Bradley chante, de sa voix écorchée, l’amour et son passé chaotique, s’inspirant de grands noms « old school » comme Aretha Franklin ou Otis Redding.
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Le crooner de Brooklyn, qui a préféré la scène à la retraite, interprétera ces nouveaux morceaux, ce soir à l’Olympia, devant un parterre de fans fascinés aussi bien par son talent que par son courage. Il sera accompagné de son groupe «Charles Bradley and His Extraordinaires».
En effet, la vie ne lui a pas fait de cadeaux. Enfant, il est abandonné par sa mère et recueilli par sa grand-mère. Pendant plus de trente ans, il enchaîne les petits boulots, du Maine à l'Alaska, et se voit contraint de vivre dans la rue. Bien loin de ses rêves de chanteur et des studios d’enregistrement. Dans les bars new yorkais, il reprend les classiques de James Brown sous le pseudonyme de «Black Velvet» mais peine à se faire remarquer.
A soixante ans passés, le rêve devient réalité. « The Screaming Eagle of Soul » est repéré par les équipes du label Daptone Records et signe en 2011 son premier disque, «No time for dreaming». Charles Bradley quitte son emploi de cuisinier et se produit dans de nombreux festivals.
Deux ans plus tard, il sort «Victim of love». Ce troisième et nouvel album est déjà acclamé par la critique.
Changes is out now! Listen on @AppleMusic and download on iTunes https://t.co/xP9rigS3ZE#charlesforchange pic.twitter.com/sNpK8dDIu6
— Charles Bradley (@Charles_Bradley) 1 avril 2016
« Changes », Charles Bradley (Dunham/Daptone/Differ-Ant). En concert le 1er avril à Paris (Olympia) et le 2 avril à Reims.