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Contrefaçon : Régine déboutée par la justice

La chanteuse Régine à Deauville le 30 août 2013 [Charly Triballeau / AFP/Archives] La chanteuse Régine à Deauville le 30 août 2013 [Charly Triballeau / AFP/Archives]

La chanteuse et comédienne Régine, figure de la nuit parisienne, a été déboutée de son action en contrefaçon devant la justice concernant les marques "Régine's" et "Régine", selon un jugement consulté mardi par l'AFP.

Elle avait notamment constaté que la discothèque de la rue de Ponthieu à Paris (VIIIe arrondissement), ouvert au début des années 1970 et dont le fond de commerce a été racheté, n'était plus désigné par le nom "Régine's", mais "Régine". La société qui gère ces marques, à qui Régine les avait cédées, affirmait qu'elles étaient utilisées sans son autorisation.

Dans son jugement daté du 20 mars, le tribunal de grande instance de Paris a estimé que l'usage de Régine ou Régine's "a été fait non pas à titre de marque mais à titre de nom commercial ou d'enseigne, laquelle est la même depuis sa création et ce en toute connaissance de cause" de la part de Régine, qui s'y rendait régulièrement, et de la part la société qui gère ses marques.

Régine ne peut "contester l'exploitation de son prénom "à laquelle elle avait ainsi consenti" relèvent les juges.

Parmi les premières disc-jockeys au milieu des années cinquante dans un légendaire club de Saint-Germain-des-Prés, le "Whisky à Gogo", Régine a créé en 1956 sa première boîte de nuit à l'enseigne "Chez Régine" devenue rapidement le rendez-vous du Tout-Paris.

Régine qui a fêté son 84e anniversaire en décembre 2013, déclina sous son prénom le concept dans de nombreuses métropoles dans le monde, de New York à Istanbul, tout en gérant jusqu'à la fin des années 80 son navire amiral de la rue de Ponthieu avant de le céder.

 

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