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James Franco : voici la somme astronomique payée par l'acteur pour régler l'affaire de conduite sexuelle inappropriée

James Franco a, depuis, fermé son école de cinéma lancée en 2014. [Dimitrios Kambouris / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP]

Quatre mois après avoir trouvé un accord avec les deux étudiantes qui l’accusaient de «conduite sexuelle inappropriée», entraînant l’abandon des poursuites, James Franco vient de voir les détails financiers de cet accord révélés par le tribunal.

Les documents concernant le montant de l’accord ont été rendus publique, mercredi 30 juin, et révèlent que James Franco, sa société de production Rabbit Bandini Productions, ou encore l’école de cinéma qu’il a fondé, Studio 4 (qui a fermé ses portes depuis, ndlr), ont prévu de débourser 2.235.000 dollars (près de 1,9 millions d’euros) pour obtenir l’abandon des poursuites. Cet accord doit encore être validé par un juge, précise le site américain TMZ.

Si la justice décide de donner son feu vert, les deux étudiantes – Sarah Tither-Kaplan et Toni Gaal – recevront respectivement les sommes de 670.500 dollars (565.612 euros) et 223.500 dollars (188.537 euros). Dont une partie sera reversée pour couvrir les frais de leurs avocats. Les autres étudiantes concernées par la plainte se partageront la somme de 1.341.000 de dollars (1,13 millions d’euros). Là encore, avec une partie prévue pour dédommager leurs avocats.

Un réseau de jeunes femmes soumises

C’est en 2019 que Sarah Tither-Kaplan et Toni Gaal, deux anciennes élèves de l'école de théâtre de James Franco, Studio 4, située à Los Angeles, ont porté plainte contre l’acteur, l’accusant d’intimidation et de conduite sexuelle inappropriée. Selon leurs témoignages, James Franco avait fait pression sur elles et d’autres étudiantes pour se déshabiller pendant des auditions, et de les avoir poussées à jouer des scènes de «type orgie» qui étaient filmées.

Il était également accusé d’avoir retiré des protections vaginales en plastique pendant le tournage de scènes simulées de sexe oral, et interdit le port du soutien-gorge. Selon un article du New York Times datant de février dernier, les plaignantes incriminaient l’acteur pour avoir «créé un réseau de jeunes femmes soumises à son exploitation sexuelle personnelle et professionnelle».

A noter que James Franco a toujours rejeté ces accusations, et que ses avocats avaient qualifié les déclarations des plaignantes de «fausses et incendiaires, sans fond légal et poussées dans le cadre d’une class action (action de groupe, ndlr) dans le but évident d’attirer le plus de publicité possible à des plaignantes qui ont faim d’attention».

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