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Polémique autour de la campagne de Balenciaga : Kim Kardashian sort du silence et se dit «dégoûtée et outragée»

Choquée par la campagne, Kim Kardashian songe à ne plus travailler avec Balenciaga. [Frazer Harrison / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP]

Jugée scandaleuse, la dernière campagne de pub de Balenciaga, qui met notamment en scène des enfants tenant dans leurs mains des ours en peluche équipés de harnais BDSM (c’est-à-dire qui font directement référence au bondage et autres pratiques sadomasochistes) a fait réagir Kim Kardashian.

Pour beaucoup c’est la provocation de trop. Alors que la dernière campagne de pub de Balenciaga a soulevé il y a dix jours une vague d'indignations pour avoir mis en scène des enfants avec des peluches habillées de harnais de cuir bondage, Kim Kardashian est finalement sortie de son silence. Il faut dire que la star collabore régulièrement avec la célèbre maison.

Dans un message posté ce dimanche 27 novembre sur les réseaux sociaux, l’ex-épouse de Kanye West fait savoir qu’elle est «dégoûtée et indignée» par les images en question qu'elle considère, comme d'aucuns, comme encourageant la pédophilie et la pornographie infantile.

«J’ai été silencieuse ces derniers jours, non pas parce que je n’ai pas été dégoûtée et indignée par les récentes campagnes Balenciaga, mais parce que je voulais avoir l’opportunité de parler à leur équipe pour comprendre par moi-même comment cela a pu se produire», a-t-elle expliqué.

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Instagram kimkardashian

Rappelant qu’elle est elle-même mère de quatre enfants, elle dit avoir été outragée par ces images «choquantes». «La sécurité des enfants doit être tenue avec la plus haute considération et toute tentative de normaliser la maltraitance des enfants de quelque nature que ce soit ne devrait pas avoir sa place dans notre société – point final», a-t-elle fermement déclaré.

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Instagram kimkardashian

Face au tollé suscité par sa campagne de pub, Balenciaga, habituée des polémiques, s’est excusée en disant que ses sacs en forme d’ours en peluche n’auraient pas dû être associés à des enfants, qu’elle condamnait toute forme d’abus sur mineurs et que la campagne avait été enlevée de leur plate-forme.

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Instagram Balenciaga

Si Kim Kardashian estime que la marque, pour laquelle elle s’était encagoulée en 2021 lors du Met Gala, a compris «la gravité du problème», elle annonce toutefois réfléchir à la suite de leur collaboration.

«En ce qui concerne mon avenir avec Balenciaga, je réévalue actuellement ma relation avec la marque, en la basant sur leur volonté d’accepter la responsabilité de quelque chose qui n’aurait jamais dû arriver au départ - et les actions que je m’attends à les voir prendre pour protéger les enfants», a-t-elle conclu.

Attaqué sur les réseaux, le photographe italien Gabriele Galimberti déclare qu'il était uniquement en charge de prendre les photos, mais pas de leur mise en scène. «Suite aux centaines de courriers et messages haineux que j'ai reçus à la suite des photos que j'ai prises pour la campagne Balenciaga, je me sens obligé de faire cette déclaration», a-t-il expliqué sur les réseaux sociaux. «Je ne suis pas en mesure de commenter les choix de Balenciaga, mais je dois souligner que je n'avais en aucune manière le droit de choisir ni les produits, ni les modèles, ni la combinaison de ceux-ci», a-t-il poursuivi, ajoutant que la «direction de la campagne et le choix des objets exposés» ne relevaient pas de son choix.

une Autre polémique autour d'une autre mise en scène dérangeante

A noter que Balenciaga s’est également excusée pour une autre campagne dévoilée au début du mois de novembre : sur une photo d'un sac issu d'une collaboration avec Adidas on pouvait apercevoir un document de la Cour suprême américaine édité dans une affaire de pédopornographie.

La marque de luxe plaide l'ignorance et a indiqué avoir «engagé des actions juridiques contre les parties responsables de l’installation du shooting». «Nous nous excusons d’avoir affiché des documents troublants, […] Nous engageons une action en justice contre les parties responsables de la création du décor et de l’inclusion d’éléments non approuvés pour la séance photo […]. Nous condamnons fermement les abus envers les enfants, sous quelque forme que ce soit», a-t-elle insisté.

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Instagram Balenciaga

Comme le rapporte TMZ, elle réclame 25 millions de dollars (24 millions d’euros) à la société de production North Six, Inc. et au «set designer» qui auraient inclus les éléments sans leur autorisation. La plainte, déposée auprès de la cour suprême de Manhattan à New York, indique que l'enseigne «demande réparation pour les dommages importants causés dans le cadre d’une campagne publicitaire que Balenciaga a demandé de produire».

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