En direct
A suivre

Pamela Anderson : comment elle a très longtemps cru avoir causé la mort de sa baby-sitter

Victime de terribles abus durant son enfance, Pamela Anderson a ajouté à ces traumatismes le poids d’une horrible culpabilité injustifiée. [Roy Rochlin / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP]

Pamela Anderson «croyait» qu'elle avait causé la mort d'une baby-sitter qui l'avait agressée quand cette dernière est décédée dans un accident de voiture, un jour après que la star avait tenté de la «poignarder».

«Je pensais l'avoir tuée avec mon esprit magique», déclare Pamela Anderson dans «Pamela : A Love Story», un documentaire diffusé sur Netflix dans lequel la star d’«Alerte à Malibu» fait beaucoup de confessions, dont celle d’avoir longtemps pensé être responsable de la mort de sa baby-sitter.

Dans un récit déchirant, la star de la télévision et mannequin, aujourd'hui âgée de 55 ans, déclare : «J'ai eu des choses horribles quand j'étais petite». «J'avais une baby-sitter et mes parents pensaient qu'elle était une super baby-sitter parce qu'elle apportait tout le temps des cadeaux, mais elle m'agressait», dit-elle.

La native du Canada confie qu'elle avait à l'âge de 10 ans tenté de tuer cette femme en la poignardant au cœur avec un stylo, mais qu'elle était décédée dans un accident de voiture le lendemain. Dès lors la petite Pamela a fermement cru que c’est sa volonté de la voir mourir qui avait causé la mort de sa baby-sitter.

«J'ai essayé de la poignarder au cœur avec un stylo en forme de canne en sucre d'orge. Et puis je lui ai dit que je voulais qu'elle meure et puis elle est morte dans un accident de voiture le lendemain. Alors j'ai pensé que je l'avais tuée avec mon esprit magique et je ne pouvais le dire à personne», a-t-elle livré avec beaucoup de gravité, rapportant avoir subi des violences de la part de la nourrice pendant quatre ans, et avoir voulu en protéger son frère.

«J'ai vécu avec ça toute ma très jeune vie», regrette-t-elle, avant de poursuivre en expliquant le phénomène de dissociation qu'elle éprouvait alors pour «échapper» à son mal-être. «Lorsque ces moments traumatisants se produisaient, je quittais simplement mon corps et flottais et je créais mon propre petit monde (…) Je creusais un trou vers la Chine, en pensant ‘Je déteste ça, je déteste ça, je veux sortir d'ici’».

une vie ponctuée de graves traumatismes

Dans un autre passage du documentaire qui en passe par d’autres expériences terribles, Pamela Anderson explique avoir vécu le vol de la (tristement célèbre) vidéo avec Tommy Lee comme un viol. Elle raconte avoir replongé à l'époque à cause de cela dans l’horreur qu’elle avait vécue à 12 ans, quand un homme adulte l’avait violée.

Dans «Pamela - A love Story» toujours, le fils aîné de l’actrice, Brandon Thomas Lee, 26 ans, issu de son mariage avec le rockeur Tommy Lee, 60 ans, prend également la parole pour dénoncer le fait que sa mère ait été «criminellement» sous-payée dans les années 1990, affirmant qu’elle ne gagnait que 4.000 dollars par an avec «Alerte à Malibu». «Les gens seraient choqués de découvrir comment ils ont vraiment profité d'elle», a-t-il déclaré à Extra lors de la première du documentaire.

A noter que ce film n’est pas la seule actualité de Pamela Anderson, qui a ce 31 janvier également publié ses mémoires intitulés «Love, Pamela» (à paraître en France en avril chez Talent Editions).

«J’ai l’impression que c’est un miracle - de retracer mon enfance douloureuse. J’ai dépeint des scènes, en détail, de mon enfance ou du manoir playboy. Juste la vie désordonnée d’une jeune femme. La célébration d’imperfections. Le livre est une tentative brute. Je n’ai pas eu de co-auteur. Ma vie en tant que mère, activiste et actrice. Je suis très fière de ce livre.», a fait savoir la fervente défenseuse de la cause animale.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités