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Juliette Armanet en larmes en évoquant sa défunte grand-mère atteinte d’Alzheimer : «Elle ne me reconnaissait plus du tout»

Juliette Armanet avait en 2009 tourné un documentaire intitulé «Les petits enfants d'Alzheimer» dans lequel on la voit échanger avec sa grand-mère qui ne la reconnaît plus. [JULIEN DE ROSA / AFP]

Interrogée sur sa grand-mère Paulette décédée alors qu’elle était atteinte de la maladie d’Alzheimer, la chanteuse Juliette Armanet a livré un bouleversant témoignage.

Juliette Armanet a fait un témoignage poignant sur la fin de vie de sa grand-mère Paulette qui était atteinte par la maladie d’Alzheimer. La chanteuse s’est livrée à cœur ouvert sur le sujet dans «Sept à Huit» ce dimanche 2 juillet alors qu’étaient diffusées des images qu’elle avait elle-même tournées.

Pour mémoire, la chanteuse avait en effet consacré en 2009 un documentaire à sa grand-mère intitulé «Les petits enfants d'Alzheimer». «Elle était en train d'oublier, sa vie à elle, son identité, le fait même qu'elle avait eu des enfants, elle ne savait plus comment elle s'appelait», a confié l'interprète de «L’amour en solitaire». «Qu'est-ce qui est le plus difficile à vivre ?», lui a alors demandé Audrey Crespo-Mara. «Ce qui est le plus difficile à vivre, c'est de se mettre dans sa peau, s'imaginer ce qu'elle traverse», a répondu Juliette Armanet.

La musique pour dernier lien

«Elle ne me reconnaissait plus du tout. On peut ressentir une énorme colère ou une injustice en fait. Moi j’essayais d’accueillir qui elle était sans chercher à lui dire : 'mais enfin, bien sûr que si je suis ta petite-fille, regarde tu t’appelles comme ça, c’est ça ta vie !'», a ensuite commenté la chanteuse.

Dans une autre séquence tournée par ses soins, Paulette questionne sa petite-fille comme si elle était une parfaite inconnue. «Ça m’émeut beaucoup de voir ça», a réagi en larmes Juliette Armanet en revoyant les images. Elle m’interroge comme si on se rencontrait pour la première fois (...) Et surtout, c’est elle qui a appris à jouer au piano à ma mère. Tous les jours, tous les matins, elle lui faisait faire ses gammes, ses notes... Tous les jours, comme un soldat !»

Si Paulette avait tout ou presque oublié de ses proches, elle se montrait en revanche capable de continuer à jouer au piano sans fausse note. En témoigne une autre séquence où on la voit jouer au côté de sa petite-fille. «Ce qui me sidère, c’est qu’elle ne sait plus qu’elle s’appelle Paulette, mais par contre si je fais un fa dièse au lieu d’un fa normal, elle m’engueule !», raconte Juliette Armanet en revisionnant la séquence. Donc cet endroit de musique est resté son endroit de conscience absolu, son endroit de liberté, et puis, on sent que, c’est resté très cadré dans sa tête. Il reste ça dans le disque dur. Une espèce de disquette. Cette disquette-là, c’est la dernière qui reste», a ajouté l’interprète de «L’amour en solitaire».

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