À l'occasion de l'événement «Power of Women» organisé par Variety jeudi à Los Angeles, Emily Blunt est revenue sur le bégaiement dont elle souffre depuis l'enfance.
Derrière la comédienne reconnue dans le monde entier pour ses rôles dans «Oppenheimer», «Le retour de Mary Poppins» et «La fille du train», se cache une femme qui a longtemps souffert de bégaiement. Invitée jeudi 16 novembre à l'événement «Power of Women» organisé par Variety à Los Angeles, Emily Blunt est revenue sur ce handicap qui la hante depuis l’enfance, ajoutant qu’elle se considère toujours comme une bègue.
Emily Blunt Says Living With a Stutter Is Like Having an 'Imposter' in Your Body 'Who Doesn’t Pay Rent' https://t.co/ir4I3cq5uK
— Variety (@Variety) November 17, 2023
«Certains mots restent bloqués, le téléphone est un peu un cauchemar», a affirmé sur scène celle qui a été récompensée d’un prix pour avoir consacré toute son énergie ces dernières années à aider les enfants à combattre ce trouble «souvent héréditaire» qui est un défi au quotidien. «La peur, la honte, l’humiliation» sont des sentiments que peuvent ressentir toutes les personnes souffrant de bégaiement, a précisé l’actrice britannique de 40 ans.
Le théâtre comme thérapie
Pour elle, «le bégaiement est comme un imposteur qui vit dans votre corps (…) et qui ne paie pas son loyer». Emilie Blunt a achevé son discours en demandant à chacun de faire preuve de patience face à une personne qui bégaie. «Chaque mot qu'elle prononce demande des efforts et du courage. Ne lui dites pas de ralentir ou de respirer. Ne terminez pas ses phrases», a-t-elle indiqué.
Pour «guérir» de ce mal, la comédienne a tout misé sur le théâtre en suivant des cours à seulement 12 ans. «En répétant mes répliques avec un accent (différent du sien, ndlr), le bégaiement disparaissait, c'était magique», racontait-elle à certains magazines en 2021.