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Affaire Alain Delon : son fils Alain-Fabien charge sa soeur Anouchka et prend la défense d'Hiromi

Alain-Fabien Delon se montre très critique au sujet de l’attitude de sa sœur. [Yohan BONNET/AFP]

Dans une interview fleuve parue dans le magazine Paris Match publiée ce jeudi, Alain-Fabien Delon fait des révélations fracassantes à propos de sa sœur, Anouchka Delon, qu’il accuse ouvertement d’emprise sur leur père.

Le grand déballage continue. Jusque-là en retrait des tensions entre Anthony et Anouchka, Alain-Fabien Delon a décidé de prendre la parole dans une interview fleuve accordée au magazine Paris Match, parue ce jeudi 11 janvier. L’acteur de 29 ans, qui avait posté un enregistrement de sa sœur le soir du 7 janvier après le passage de celle-ci sur le plateau du 20h de TF1, s’est exprimé sur l’ensemble des «affaires» en relation avec leur père, Alain Delon. À commencer par l’affaire Hiromi Rollin qui, selon lui, a débuté par le seul fait d’Anouchka Delon, affirmant au passage avoir beaucoup d’affection pour l’ancienne «compagne» de son père.

«Pour être honnête, je lui porte encore beaucoup d'affection. C'est quelqu'un qui a été là pendant quinze ans. Elle m'a fait grandir. Elle m'apportait du bouillon de poule quand j'étais malade, me faisait des papouilles dans les cheveux lorsqu'on regardait des films. Elle m'a vu me faire frapper. Je l'ai vue se faire maltraiter», commence-t-il. Alain-Fabien Delon assure que la situation s’est envenimée uniquement parce qu’Hiromi Rollin empêchait Anouchka Delon «de faire régner sa loi».

«Quand mon père a fait son AVC, en 2019, alors qu'on pensait tous qu'il allait mourir, sur ordre de ma sœur, Hiromi n'a pas eu le droit d'aller le voir dans sa chambre. Les choses ont pris une tournure dramatique à partir de là. Je voyais mon père s'affaiblir. Pris de panique, je ne me suis peut-être pas rendu compte que son isolement relevait parfois de sa seule volonté à lui. Oui Hiromi pouvait se montrer possessive et compliquée, mais comment ne pas être à cran dans cette maison où l'on vit en permanence un drame shakespearien», détaille-t-il.

Un dialogue impossible

Alain-Fabien Delon a également pris la défense d’Anthony Delon, dont il salue le courage. Et dément formellement les propos tenus par sa sœur Anouchka Delon sur le plateau du 20h de TF1, affirmant qu’elle ne leur avait jamais caché les tests cognitifs de leur père auxquels ils avaient accès.

«Je démens ce que ma sœur a dit sur TF1, c’est-à-dire que nous avions accès aux tests cognitifs auxquels mon père a été soumis en Suisse, et j’affirme comme lui qu’ils nous ont été cachés jusqu’à ce que le médecin généraliste nous en parle par inadvertance. J’admire le courage d’Anthony d’avoir crevé l’abcès. Même si les conséquences sont désagréables, c’était nécessaire. Depuis six mois, à cause des tensions incessantes, les choses sont devenues invivables ici», indique-t-il.

Alain-Fabien Delon assure que lui et Anthony ont tenté de dialoguer avec leur sœur, mais que celle-ci refuse de les écouter. Il présente Anouchka Delon comme une manipulatrice égoïste déconnectée de la réalité de la situation vécue par Alain Delon au quotidien. Un quotidien qu’il affirme partager avec son père depuis des mois.

«Pour arranger tout le monde, alors que je m’étais engagé à écrire un scénario, que j’avais des castings à passer, je me suis retrouvé là, à plein temps. Les débuts ont été difficiles. J’ai dû faire venir un médecin tous les jours pour perfuser papa qui refusait de s’alimenter et de boire. Plusieurs fois, il m’a montré par des signes ou dit qu’il voulait en finir. Je n’avais pas versé une larme depuis deux ans, il a réussi à me faire pleurer. Il était tellement mal, mais il a survécu», dit-il.

Alors qu’Anthony Delon, l’ex-femme de celui-ci, et ses filles Liv et Loup, sont venus régulièrement lui rendre visite à Douchy, il affirme qu’Anouchka passait «toutes les trois semaines environ». «Elle faisait sa révolution et repartait au bout de deux jours. Je suis resté, jusqu’à ce que je n’en puisse plus. Je suis retourné quelque temps dans l’appartement de mon père à Paris, jusqu’à ce que ma sœur me somme, le 17 novembre, d’en partir avant le 30», poursuit-il.

Une situation d'emprise

Alain-Fabien Delon explique que cette situation pèse sur son moral et sa santé, mais qu’il tient par amour pour son père malgré les difficultés. Il ne peut pas en dire autant pour sa sœur, qu’il accuse d’emprise sur leur père. «Si ma sœur a vraiment du chagrin et si elle croit (…) que je pouvais me montrer violent envers lui, qu'elle prenne ma place !», s’insurge-t-il.

«Elle a sa propre maison dans la propriété, une maison entière où son mari n'est pas venu dormir une seule fois depuis le début de tout ça. Elle ne fait que passer. (...) Elle vient, elle dit 'Je t'aime papa' et puis elle retourne dans sa tour d'ivoire. Alors oui on ne va pas se mentir, ça a toujours été sa préférée, elle l'a mené par le bout du nez et parvient toujours à ses fins. On pourrait presque parler d'emprise», lance-t-il.

Alain-Fabien Delon reproche également à sa sœur de ne jamais avoir tenté d’utiliser ses bons rapports avec leur père afin d’améliorer sa relation avec lui. «Au contraire, elle a toujours tout fait pour envenimer les choses. Vous trouvez ça normal vous qu'un mec de 29 ans, foutu dehors, renié, méprisé toute sa jeunesse, se retrouve ici, à sacrifier son temps ? Je ne fais que ça m'occuper de mon père, et ma sœur, elle, fait tout pour me donner envie de me barrer», lâche-t-il.

Pour Alain-Fabien Delon, il est inconcevable de laisser Anouchka Delon gérer la situation comme bon lui semble, craignant de voir son père mourir seul dans un hôpital en Suisse. «Si je la laisse faire, il va finir tout seul et elle passera tous les dix ou vingt jours ? Ou alors elle le fera enfermer en Suisse ? J'ignore pourquoi c'est son obsession, mais je sais en revanche que, quand il est là-bas, elle ne va pas non plus le voir. Une fin seul, dans un hôpital, c'est comme ça que mérite de mourir le Samouraï ?», conclut-il avec rage.

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