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Le Pen dans le Beaujolais pour alerter sur le sort de la viticulture

Marine Le Pen goûte du vin dans le Beaujolais, le 14 novembre 2012 [Jeff Pachoud / AFP] Marine Le Pen goûte du vin dans le Beaujolais, le 14 novembre 2012 [Jeff Pachoud / AFP]

Marine Le Pen a lancé mercredi, jour de présentation du Beaujolais nouveau, un "signal d'alarme" pour que les viticulteurs se mobilisent contre la réforme des droits de plantation qui signifierait, selon elle, "la liquidation de la viticulture dans les 5 ans".

"Les viticulteurs doivent absolument se mobiliser contre cette réforme", a lancé la présidente du FN lors d'une visite dans une exploitation familiale à Vaulx-en-Beaujolais. "Ne vous réveillez pas quand l'Union soviétique européenne vous aura déjà broyés", a-t-elle lancé.

"Le danger de la libéralisation des droits de plantation, c'est un plan social massif, des milliers et des milliers de chômeurs supplémentaires, qui va accélérer la désertification rurale", a-t-elle dit devant un parterre de journalistes et quelques viticulteurs l'accompagnant dans sa visite.

"Et comme derrière tout cela il y a toujours des histoires de gros sous, la viticulture sera dirigée par de très grands groupes qui vont faire du vin Coca-Cola dans des grandes plaines", a ajouté la dirigeante du FN.

Faisant le parallèle avec les pêcheurs de Sète, pour qui "c'est plié, c'est fini", Mme Le Pen a exhorté les viticulteurs à réagir car "si la loi passe, la viticulture sera liquidée en 5 ans".

"L"Union européenne a déjà fait beaucoup de mal, mais cette fois c'est la mort de l'agriculture qui est en jeu", a-t-elle encore affirmé, assurant que ce serait la fin d'une "spécificité et d'une tradition" françaises et que "tous les Français sont concernés".

La dirigeante du FN s'en est également pris aux syndicats professionnels qui "ne défendent plus les agriculteurs car ils sont devenus les complices de l'Union européenne".

Elle s'est ensuite rendue dans un autre domaine proche pour être intronisée dans une des confréries du Beaujolais.

La réforme des droits de plantation, actuellement en discussion à Bruxelles, prévoit la libéralisation des cépages et des appellations, sans les limiter à des zones géographiques précises.

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