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Marine Le Pen prend position sur le droit des femmes

Marine Le Pen le 30 novembre 2012 à Paris [Bertrand Guay / AFP] Marine Le Pen le 30 novembre 2012 à Paris [Bertrand Guay / AFP]

Marine Le Pen, présidente du FN, a estimé dimanche que le droit des femmes était en train de reculer, notamment à cause de fondamentalistes religieux "qui ont pour les femmes le plus grand mépris".

Sur France 3, l'eurodéputée a assuré: "le droit des femmes est en train de reculer, notamment à cause d'une immigration massive qui porte en elle une vision, une culture des fondamentalistes qui ont de la femme une vision absolument dépréciée, qui ont pour les femmes le plus grand mépris et l'expriment de manière quotidienne".

"Oui, l'insécurité qui touche les femmes augmente", a-t-elle insisté.

Interrogée sur les conclusions de l'Observatoire national de l'islamophobie dénonçant à la mi-novembre une hausse "inquiétante" d'actes islamophobes, elle a dénié "tout sérieux, toute crédibilité, toute légitimité à cette association prosélyte", financée "par M. Soros, le grand manitou de la mondialisation et de la loi de la jungle".

Concernant l'immigration, elle a assuré, en mettant en cause le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, qu'en "cette matière comme en beaucoup d'autres, c'est la politique +UMPS+, ils sont parfaitement d'accord".

"La droite a fait preuve d'un immense laxisme", avec "200.000 entrées légales par an, sans compter les clandestins qui ne sont plus renvoyés dans leur pays".

Réfutant le terme de "sans-papiers" qui réduit "le problème à une situation administrative", elle a tranché : "ce sont des clandestins, ils violent la loi française". Quand M. Valls en régularise 30.000, notamment ceux qui travaillent, "il répond aux exigences du Medef".

"Le PS main dans la main avec le grand patronat, ça peut en étonner certains, moi en tout cas, ça ne m'étonne pas", a dit Mme Le Pen.

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