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Le FN défile à Paris pour Jeanne d'Arc et le 1er mai

Marine Le Pen et Florian Philippot le 1er mai 2013 à Paris [Eric Feferberg / AFP] Marine Le Pen et Florian Philippot le 1er mai 2013 à Paris [Eric Feferberg / AFP]

Le traditionnel défilé du Front national en l'honneur de Jeanne d'Arc et du 1er mai, rassemblant des milliers de militants, a démarré mercredi peu après 10h00 place du Palais Royal à Paris.

En tête du cortège, la présidente du FN, Marine Le Pen, les deux députés Gilbert Collard et Marion Maréchal-Le Pen, ainsi que les dirigeants Jean-Marie Le Pen, Florian Philippot et Louis Aliot, marchaient derrière une banderole proclamant "Le peuple d'abord".

Sous une nuée de drapeaux tricolores, des fumigènes bleus et rouges étaient régulièrement allumés.

Empruntant la rue de Rivoli, sur la rive droite de la Seine, le cortège frontiste a fait halte place des Pyramides, pour un dépôt de gerbe au pied d'une statue de Jeanne d'Arc, sainte de l'Eglise catholique et symbole de fierté au FN pour avoir mené les troupes françaises à la victoire contre les armées anglaises au XVe siècle.

Marine Le Pen, présidente du parti d'extrême droite depuis 2011, devait prononcer son discours vers 12 heures, place de l'Opéra.

La chef frontiste aborde ce 1er mai en position favorable dans les sondages, sur fond d'aggravation de la crise économique et sociale et d'impopularité très forte du gouvernement. Un an après les 17,9% obtenus à la dernière présidentielle, et quatre avant la prochaine, dans trois enquêtes d'intentions de vote, la députée européenne progresse à 21, 22 ou 23%, faisant jeu égal ou devançant François Hollande.

Dès 9h00 des centaines de militants avaient rejoint la place du Palais-Royal, les jeunes du FNJ se positionnant derrière une banderole sur laquelle on pouvait lire: "nous sommes le réveil français".

"On marche, on marche... on arrive", a lâché Gilbert Collard, entouré de micros et de caméras, "on ne vocifère pas comme Mélenchon... On avance".

Avant que le cortège ne s'élance, parmi les premiers slogans repris par les jeunes frontistes, on entendait "Hollande démission", "Bleu blanc rouge, la France aux Français", "On est chez nous" ou encore "France Marine liberté!"

 

 

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