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Dailymotion : Pellerin veut rassurer les investisseurs

La ministre de l'Innovation et de l'Economie numérique, Fleur Pellerin, le 6 mai 2013 à Paris [Martin Bureau / AFP/Archives] La ministre de l'Innovation et de l'Economie numérique, Fleur Pellerin, le 6 mai 2013 à Paris [Martin Bureau / AFP/Archives]

La ministre de l'Innovation et de l'Economie numérique, Fleur Pellerin, a souhaité rassurer la communauté des investisseurs américains qui s'intéresseraient à des entreprises françaises en dédramatisant la question de Dailymotion lors de son déplacement dans la Silicon Valley.

"La politique du gouvernement n'est pas de micromanager des entreprises dans lesquelles elle n'est pas un actionnaire direct", a indiqué la ministre à des journalistes lors de la tournée de promotion de la politique du gouvernement, qu'elle mène cette semaine dans le temple de la technologie.

"On n'est pas en économie fermée. Nous sommes très à l'aise avec le fait que des investisseurs américains, ou autres, viennent au capital d'entreprises françaises, pour les accompagner dans leur développement", a-t-elle martelé, dénonçant des "clichés" sur l'économie française.

Au début du mois de mai, les négociations entre l'américain Yahoo! et le groupe de télécoms Orange (ex- France Telecom) pour le rachat du site de partage de vidéos Dailymotion, filiale d'Orange, ont échoué à la suite du blocage de la transaction par le gouvernement français.

Interrogée sur la vision de ses interlocuteurs américains sur cet incident, Mme Pellerin a déclaré qu'elle n'avait pas eu besoin de "redorer le blason" de la France, mais avait par contre rencontré "un besoin d'explication".

"Il y a eu beaucoup de malentendus autour de cette question car je me rends compte que certains pensaient qu'Orange était une entreprise 100% publique. Mais ce n'est pas du tout symptomatique, ça a pris une ampleur médiatique sans commune mesure avec ce que ça signifie en terme de politique économique", a-t-elle expliqué.

Ce qui s'est passé, selon la ministre, c'est que la négociation entre Orange et Yahoo!, "censée être confidentielle, a été révélée et n'aurait pas dû l'être".

"Orange ne souhaitait pas vendre totalement Dailymotion, mais rester un actionnaire de référence", rappelle-t-elle.

"Il est important de dire que l'Etat n'est pas actionnaire de Dailymotion et qu'Orange va continuer de prospecter dans les mois qui viennent un certain nombre de pistes pour trouver des partenariats financier et industriel" pour sa filiale, a-t-elle ajouté.

Au plus fort de la controverse, la ministre de l'Economie numérique Fleur Pellerin avait jugé que Dailymotion n'avait pas vocation à rester "franco-français", mais que sa cession devait être équilibrée et préserver les emplois et la technologie française.

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