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La crise syrienne évoquée par Le Drian à Abou Dhabi

Photo fournie par l'agence de presse officielle des Emirats arabes unis, WAM, montrant Jean-Yves Le Drian (d) aux côtés du cheikh Mohammed ben Zayed (g) [- / WAM/AFP] Photo fournie par l'agence de presse officielle des Emirats arabes unis, WAM, montrant Jean-Yves Le Drian (d) aux côtés du cheikh Mohammed ben Zayed (g) [- / WAM/AFP]

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a évoqué mardi la crise en Syrie où une frappe occidentale se profile avec le prince héritier d'Abou Dhabi, selon une source diplomatique française.

M. Le Drian "a eu un long entretien consacré aux questions régionales, en particulier la Syrie et l'Egypte, avec cheikh Mohammed ben Zayed", prince héritier d'Abou Dhabi et commandant en chef adjoint des forces armées émiraties, a précisé cette source.

Le ministre était arrivé en matinée à Abou Dhabi, venant du Qatar où il s'est entretenu lundi avec le général Hamad ben Ali Al-Attiya, ministre d'Etat à la Défense.

"Compte tenu de l'accélération de la crise, le président de la République (François Hollande) a souhaité que Jean-Yves Le Drian ait des entretiens politiques réservés uniquement à la question de la crise syrienne et régionale avec le Qatar et les Emirats, qui sont en première ligne sur le sujet et avec lesquels il est intéressant que nous ayons une position rapprochée", avait indiqué l'entourage de M. Le Drian.

"Ce sont des pays qui interviennent diplomatiquement très fortement sur la question syrienne et avec lesquels nous avons une coopération stratégique très affirmée", a-t-on souligné de même source. "Il est absolument nécessaire que nous ayons une conversation avec eux sur le sujet".

L'Arabie saoudite, le Qatar et les Emirats sont en pointe pour aider sur le terrain la rébellion syrienne face à l'armée du régime de Bachar al-Assad.

Le président François Hollande devait confirmer mardi l'implication de la France dans une probable action militaire en Syrie, appelée de ses voeux par Paris, mais à laquelle elle ne devrait participer qu'en soutien des Etats-Unis.

Le président Barack Obama étudie, selon la presse américaine, la possibilité d'une attaque brève et de portée limitée, alors que le Premier ministre britannique David Cameron a convoqué son Parlement pour un vote jeudi sur "la réponse du Royaume-Uni aux attaques à l'arme chimique" en Syrie.

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