En direct
A suivre

Delanoë craint "l'impopularité de l'exécutif national" à Paris

Le maire de Paris Bertrand Delanoë et la candidate aux municipales de mars 2014 Anne Hidalgo à Paris le 28 mai 2013 [Joel Saget / AFP/Archives] Le maire de Paris Bertrand Delanoë et la candidate aux municipales de mars 2014 Anne Hidalgo à Paris le 28 mai 2013 [Joel Saget / AFP/Archives]

Le maire (PS) de Paris, Bertrand Delanoë, a dit vendredi redouter que "l'impopularité de l'exécutif national" puisse coûter des voix à Anne Hidalgo, candidate du PS à sa succession, dont "une majorité de Parisiens souhaite la victoire" selon lui.

"J'ai fait beaucoup de terrain ces temps-ci et j'ai la conviction, que je n'avais peut-être pas il y a six mois, qu'une majorité de Parisiens souhaite la victoire d'Anne Hidalgo, de son projet, de son équipe. En même temps, je ne sais pas si parmi cette majorité, il y aura assez de motivation, compte-tenu du climat national, pour aller prendre un bulletin les 23 et 30 mars", a déclaré M. Delanoë sur LCI et Radio Classique.

"C'est vrai que la France est en crise et que la situation dont a hérité François Hollande est vraiment catastrophique du point de vue économique et des finances publiques. Il a donc fallu un effort de redressement qui est assez difficile à accepter par les citoyens. Et comme après il y a eu quelques maladresses, tout cela ne rend pas le gouvernement populaire maintenant. Il le sera sans doute dans quelques temps", a poursuivi le maire de Paris.

"Le risque, c'est l'impopularité de l'exécutif national. Je ne leur jette pas la pierre parce qu'ils ont une tâche immensément difficile à faire, ils le font avec courage et à mon avis pertinence mais il y a parfois des maladresses qui compliquent un peu et c'est une politique qui ne peut produire ses effets que dans plusieurs années. Mais il faut faire cet effort de redressement du pays", a insisté M. Delanoë.

Anne Hidalgo, qui fut sa première adjointe pendant treize ans, "a pour elle la compétence et la crédibilité des projets" tandis que "son adversaire conservatrice (Nathalie Kosciusko-Morizet, ndlr) est plutôt dans la posture, la tactique", a estimé M. Delanoë, élu maire de Paris en 2001 et réélu en 2008.

 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités